Depuis deux jours, toute la classe Politique réagit à l'affaire Richard Ferrand. Le nouveau ministre de la Cohésion des Territoires est en effet soupçonné de favoritisme dans le cadre d'une vente immobilière privée. Rien d'illégal à première vue, mais Le Canard Enchaîné, qui a dévoilé l'information, ajoute que le député du Finistère a également engagé son fils comme attaché parlementaire en 2014.

Pour Henri Guaino, membre des Républicains, la coupe est pleine. Lui qui avait souhaité être candidat dissident aux présidentielles sans parvenir à récolter les 500 parrainages d'élus, se déclare "frappé par cette espèce d'hystérie" qui entoure les activités des élus depuis l'affaire Penelope Fillon.

Interrogé ce mercredi matin sur RTL, Henri Guaino qualifie ce type de polémique de "folie de la transparence et de l'inquisition", capable de "détruire la vie politique".

Enfin, il appelle son parti (LR) à revenir à la raison, et à ne pas faire officiellement appel au Parquet National Financier pour une affaire qui relève de la sphère privée. Pour l'ancien proche de Nicolas Sarkozy, voter une loi supplémentaire sur la moralisation de la vie politique, comme propose de le faire le nouveau gouvernement d'Edouard Philippe, serait inutile.