Paris sans voiture, de l’avis de tous les acteurs est un succès. En effet, selon les chiffres d’AirParif, la pollution atmosphérique dans la capitale dimanche a chuté de 20%.

Paris sans voiture c’était dimanche 1er octobre. Pendant une journée entière, les voitures ont fui de force la capitale, devenue une immense aire de jeu pour les piétons. Le but de cette opération ? Diminuer la pollution atmosphérique qui plombe l’air que respire les Parisiens. Et d’après les résultats publiés par AirParif, Paris sans voiture a été un succès.

Paris sans voiture réduit la pollution atmosphérique

AirParif mesure la pollution atmosphérique à Paris grâce à des capteurs placés partout dans la capitale. Mais également grâce à des équipes mobiles qui se sont déplacées dans les rues de Paris à l’occasion de Paris sans voiture. La pollution de dimanche 1er octobre a été comparée aux niveaux de pollution du 10 septembre dernier. En effet, c’est là que le climat était le plus proche de ce qu’on a vécu dimanche dernier.

Et le résultat est bluffant. 20% de pollution atmosphérique en moins. Atteignant même, à 13h, son paroxysme avec 25% de pollution de moins par rapport au 10 septembre. On constate également sur une carte d’AirParif que c’est sur le boulevard périphérique que la pollution est la plus soutenue.

En effet, il s’agissait de la seule zone encore accessible aux voitures.

Des alternatives à la voiture sont en développement dans la capitale

Cette journée sans voiture a une fois de plus été l’occasion de promouvoir de nouveaux moyens de transports. Extrêmement sollicités, les transports publics qui émaillent la capitale. Mais également les vélos, en particulier le Vélib’, mis en avant comme un moyen de transport “doux”.

Pourtant, au même moment, le gouvernement décide de supprimer la prime à l’achat d’un vélo électrique. Introduite le 19 février dernier par la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, cette prime pouvait s’élever jusqu’à 200 euros pour l’achat d’un vélo électrique n’utilisant pas de batterie de plomb. Dans la nouvelle loi des finances, le gouvernement d’Edouard Philippe a donc décidé de supprimer cette aide au prétexte qu’aujourd’hui de plus en plus de collectivités territoriales prenaient elles-mêmes en charge cette subvention.

La ville de Paris, par exemple, propose une aide à l'achat d'un vélo électrique n'utilisant pas de batterie de plomb. L’aide s’élève à 33% du prix TTC du vélo à l’achat allant maximum jusqu’à 400 euros. Cette aide n'est pas cumulable avec celle de l'Etat. C'est la raison pour laquelle l'Etat a renoncé à financer cette aide lui-même.