La Corse, une épine dans le pied d'Emmanuel Macron ? Alors que le président de la République vient d'en terminer, provisoirement, avec le dossier turc après la réception de Recep Tayyip Erdogan à Paris, il doit désormais gérer un dossier brûlant. En effet, depuis le 1er janvier, l'île de Beauté est devenue une collectivité avec un statut tout à fait particulier. Une collectivité territoriale unique, regroupant l'ensemble de la Corse, et dirigée par Jean-Guy Talamoni, leader nationaliste en faveur de plus d'autonomie pour son territoire.

Macron en déplacement en Corse le 6 février

Ce dernier aimerait notamment que l'Etat fasse plus d'efforts sur la reconnaissance de la langue corse comme langue officielle, sur la reconnaissance du peuple corse ou encore sur l'amnistie des prisonniers. Des sujets brûlants aux yeux d'Emmanuel Macron qui se rendra justement en Corse le 6 février prochain. L'occasion pour lui d'aborder l'avenir de la Corse, tandis que Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni, les deux dirigeants nationalistes, seront reçus quelques jours auparavant à Matignon par le premier ministre Edouard Philippe. Avec, espérons-le, des discussions constructives au programme.