Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, a décidé la réforme du baccalauréat. Les premiers concernés seront les candidats de 2021. Alors avant, le Baccalauréat, c'était quoi ? Et maintenant, quoi de neuf ?
Le français sera toujours passé en première. La philosophie restera le rituel de passage à l'âge adulte et il lancera le socle commun du baccalauréat en terminale. Il y aura toujours les mentions pour distinguer les très bons des moins bons. Une deuxième chance sera donnée et aucune note ne sera éliminatoire. Pour obtenir le baccalauréat, il faudra avoir une moyenne de 10/20.
Cet élément semble aller de soi. Mais à l'international, certains examens s'obtiennent avec 30% de réussite. Les gourmands d'études pourront prendre des options supplémentaires. Les gens bien informés continueront à sélectionner les langues et les options les plus prometteuses pour l'avenir.
Nouveau baccalauréat : qu'est-ce qui changera ?
L'aspect le plus marquant de la réforme est le contenu disciplinaire lui-même. Finies les sections, les C ou S pour l'élite et les G pour les autres ! Un tronc commun, pour une seule et même nation : elle recevra un enseignement moral et civique. Plus de choix aussi : sur le modèle anglo-saxon, les élèves sélectionneront leurs disciplines de spécialité. Enfin, l'oral fait son retour dans une institution où l'écrit était privilégié.
En effet, l'audiovisuel lui donne à nouveau de l'importance dans les sociétés modernes.
Le contrôle continu sera introduit. Chouette ! On va pouvoir soudoyer les profs, les menacer s'ils se montrent incorruptibles ! Non, car les copies seront anonymisées et corrigées par d'autres professeurs. Pour le final, 2 épreuves écrites seulement, sur les disciplines de spécialité.
Plus facile le nouveau baccalauréat, donc ? Voyons d'abord quel sera le contenu des épreuves ? L'oral sur les disciplines de spécialité sera-t-il de type scolaire ou universitaire ? Car il doit tout de même se préparer en deux ans !
Diplômé en philosophie, le ministre Blanquer propose une vision du monde derrière sa réforme du baccalauréat : souder la nation et l'ouvrir sur l'international, laisser à l'individu la possibilité d'exprimer ses talents uniques, s'adapter aux changements.
..Concrètement, ce sera plus de contrôle continu et une machinerie plus lourde pour faire respecter l'équité entre candidats. Plus efficace, plus juste, mieux, le nouveau bac ? Attendons les résultats...