Comme Emmanuel Macron l'avait promis avant son élection à la présidence de la République, les demandeurs d'emploi seront davantage contrôlés. Une rencontre est d'ailleurs prévue aujourd'hui entre les services du ministère du Travail et les partenaires sociaux afin de discuter du durcissement des sanctions prises à l'encontre des chômeurs, et de la gouvernance de l'Unédic.
Pour Jacqueline Balsan, présidente du Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP), interrogée par Le Parisien, la multiplication des contrôles n'est pas un gage de remobilisation des demandeurs d'emploi.
Elle déplore également qu'aucune association n'ait été consultée avant de rédiger la proposition de réforme, et dénonce la bienveillance mise en avant par le gouvernement, qui a déclaré vouloir détecter "ceux qui ont besoin d'un accompagnement plus soutenu".
"On accrédite l’idée que les chômeurs sont des fainéants ou qu’ils fraudent", ajoute Jacqueline Balsan, qui rappelle par ailleurs que seulement 4 demandeurs d'emploi sur 10 perçoivent une allocation de la part de l'Unédic. Enfin, la présidente du MNCP annonce une journée de manifestions ce mercredi 21 Mars dans toute la France afin de protester contre les mesures annoncées.