Les manifestations du 1er mai ont dégénéré à Paris. Et cela n'a pas été du goût, mais vraiment pas, de Marine Le Pen. La présidente du Front National a dénoncé les « milices d'extrême gauche », dont elle a réclamé la dissolution, mais aussi une complicité entre la gauche et le pouvoir en place. La finaliste de la dernière élection présidentielle n'était elle pas présente à Paris, ayant choisi Cannes puis Nice pour s'exprimer à l'occasion de la fête du travail.

Son père, Jean-Marie Le Pen, était lui de la partie dans la capitale, célébrant, comme de tradition, Jeanne d'Arc sur la place des Pyramides.

Collomb promet des renforts

Laurent Wauquiez s'est lui exprimé sur Twitter, dénonçant de « terribles images ». Le président du parti Les Républicains analyse même une « faillite de l’État régalien », regrettant le manque de soutien apporté aux forces de l'ordre. Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, a tout de même promis que plus de forces de l'ordre seraient mobilisées lors des prochaines manifestations. Toujours à droite, Florian Philippot a tenu à faire part de tout son soutien aux forces de l'ordre dans un message sur son compte Twitter, le président du mouvement Les Patriotes regrettant la passivité du gouvernement.