Limogée dimanche dernier par Laurent Wauquiez de son poste de vice-présidente des Républicains, Virginie Calmels s'est rendue au siège du parti mardi après-midi pour vider son bureau. Mais selon les informations du Journal du Dimanche, elle a d'abord eu la désagréable surprise de voir que son badge d'entrée au parking avait été désactivé. Puis, en arrivant dans le hall du bâtiment, elle a découvert un carton posé sur le comptoir de l'accueil et marqué à son nom "V. Calmels". La totalité de ses affaires personnelles était entassée à l'intérieur, dont des tableaux, mais aussi les cadeaux et dessins offerts par ses enfants.
Le JDD ajoute que l'ancienne adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux a ensuite remarqué que son livre "J'assume" ne se trouvait plus en première ligne du présentoir de la boutique des Républicains, installée à quelques mètres de là. Et lorsqu'elle a souhaité monter jusqu'à son bureau afin de dire au revoir à son assistante, un agent de sécurité lui a interdit l'accès à l'ascenseur. Des événements que Virginie Calmels a elle-même confirmé sur Twitter en citant l'article du Journal du Dimanche.
Interrogé le lendemain par la presse, Guillaume Pelletier, numéro 3 du parti, ne s'est pas montré étonné et a évoqué des "méthodes assez répandues dans les entreprises" pour justifier le départ express de Virginie Calmels.