Nouveau rebondissement dans l'affaire Alexandre Benalla, l'ancien chargé de mission au cabinet du président en charge de la sécurité de ce dernier. Alors que BFMTV a dévoilé le mardi 11 septembre dans une enquête inédite intitulée "Alexandre Benalla - L'homme du président" le salaire de l'ancien garde du corps, ce dernier c'est aujourd’hui expliqué sur son refus de répondre à la convocation qui lui a été envoyée par la commission d'enquête du Sénat. Alexandre Benalla a eu des mots durs à l'encontre de ladite commission et particulièrement de son président.

Affaire Benalla : le garde du corps se rendra à la commission d'enquête

Le principal intéressé a fait savoir hier par son avocat qu'il refusait de se rendre le 19 octobre à la commission d'enquête du Sénat pour répondre aux questions des sénateurs afin de faire la lumière sur cette affaire qui a jeté le trouble à l'Elysée. En effet, son avocat expliquait que son client souhaitait attendre la fin de l'enquête judiciaire. Mais l'ancien garde du corps du président de la République française Emmanuel Macron semble avoir changé de registre depuis ce matin.

Sur Franceinfo, Alexandre Benalla a en effet expliqué qu'il se rendrait à la commission d'enquête et qu'il répondrait donc positivement à la convocation.

Cependant, s'il le fait, c'est seulement car il est menacé. "On me contraint et parce qu'on m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes, je vais venir, à la convocation." a-t-il déclaré sur Franceinfo ce matin.

Alexandre Benalla : des propos virulents à l'encontre du président de la commission

Mais celui qui a défrayé la chronique après avoir été violent à l'encontre de certains manifestants du 1er mai ne s'est pas arrêté là.

Il a ensuite chargé Philippe Bas, le président de la commission des lois au Sénat. Alexandre Benalla s'est ainsi exprimé envers ce dernier : "M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis, m'impose aujourd'hui de venir devant lui.". Le ton est donné et la séance de la commission du 19 octobre risque d'être des plus mouvementées.

Enfin, Alexandre Benalla a terminé sa charge en expliquant : "Le Sénat français, qui est en train de bafouer les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je n'ai aucun respect pour eux". Législativement parlant, aucun citoyen n'a le droit de se soustraire à une convocation, sauf s'il est le président de la République.