Nouveau rebondissement dans l'Affaire Benalla. Le salaire de l'ancien garde du corps d'Emmanuel Macron qui avait défrayé la chronique à cause d'une vidéo dans laquelle on le voit frapper des manifestants vient d'être dévoilé dans une enquête diffusée par BFM Tv le mardi 11 septembre 2019. Ce documentaire inédit intitulé "Alexandre Benalla - L'homme du président" retrace la carrière fulgurante du M. Sécurité du Palais de l'Elysée depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir.

Affaire Benalla : un salaire important révélé

Alors que le palais de l'Elysée avait refusé de communiquer les fiches de paies de son ancien employé, BFMTV dans son reportage s'est procuré lesdites fiches et révèle ainsi le salaire d'Alexandre Benalla.

Ainsi, l'ancien garde du corps du président de la République touchait 7 113 euros bruts par mois soit 6 000 euros nets. La cahine d'informations en continues a réussi à se procurer le contrat de 4 pages de celui qui était officiellement : "adjoint au chef de cabinet en tant que chargé de mission".

Cependant, il n'est en aucun cas fait mention des tâches qui étaient confiés à cet adjoint. À aucun moment le contrat stipule qu'Alexandre Benalla était en charge de la sécurité lors des déplacements du président de la république française. C'est là le point faible de l'histoire. En effet, ces tâches de sécurité lors des déplacements présidentiels sont en général réservées à des policiers et des gendarmes.

Affaire Benalla : l'ancien garde du corps ne se rendra pas à sa convocation

Autre information dans l'affaire Benalla, son refus de se répondre positivement à la convocation qui lui a été adressée par la commission d'enquête du Sénat. L'avocat d'Alexandre Benalla a en effet savoir que son client ne se rendrait pas à la séance du 19 septembre prochain organisée par la commission d'enquête du Sénat afin de faire toute la lumière sur cette affaire qui a ébranlé le monde politique et particulièrement Emmanuel Macron.

Alexandre Benalla désire répondre aux questions des sénateurs exclusivement à l'issue de la "procédure judiciaire". Le vice-président de la commission des Lois a réagi à ce refus en rappelant qu'Alexandre Benalla : "devrait se rendre à la convocation. C’est un devoir prévu par la Constitution, qui s’applique à tous les citoyens, à une seule exception, qui est le président de la République". L'avocat explique ce refus en arguant qu'il ne peut pas être créé de commission d'enquête pour des faits qui font appel à la justice.