Aujourd'hui, le cimenter franco-suisse propose de vendre son ciment au chantier pour le mur anti-immigration de Donald Trump. Hier, il fournissait de l'argent aux terroristes de l'Etat Islamique pour que ceux-ci ne l'empêchent pas de produire son ciment en Syrie. Avant-hier encore, on découvrait qu'il se faisait de l'argent grâce à la pollution, grâce à une habile tactique que permettait une faille dans la législation européenne.
Argent, terrorisme et pollution
Nous l'avons déjà évoqué au moment où le groupe industriel franco-suisse a reconnu avoir financé " indirectement " des groupes armés en Syrie : Lafarge a tenu, malgré la guerre civile et l'invasion djihadiste, a maintenir sa production en Syrie, alors que toutes les entreprises étrangères fuyaient au même moment.
Ainsi, elle s'est retrouvée conquise par une poignée de terroristes, et leur a versé de l'argent afin qu'ils permettent la poursuite de la production de ciment, sans détériorer le matériel ni s'attaquer aux employés.
De plus, Lafarge joue à un jeu dangereux avec la production, en gagnant de l'argent grâce à la vente de quotas de dioxyde de carbone. En fait, chaque site de production a un quota de pollution à ne pas dépasser selon la législation européenne en vigueur, et il peut le dépasser pour peu qu'un autre site de production lui vende des droits supplémentaires de polluer car ce dernier n'aurait pas suffisamment pollué. Ainsi, Lafarge a laissé des sites de production déserts, d'où, donc, aucune pollution n'est émise, afin de mieux vendre des quotas aux plus petits sites qui en ont besoin pour produire. Ainsi, la réputation de cet industriel du ciment n'est plus à faire.