Le drame s'est produit hier à 16 h 03 précisément, alors que les enfants rentraient de leur journée de cour, vers Perpignan, sur la petite commune de Millas. Les enfants âgés de 13 à 17 ans étudiaient au collège Christian-Bourquin dans les Pyrénées-Orientales. Le bus scolaire qui les ramenait est entrée en collision avec un TER au niveau d'un croisement. Le TER roulait à une vitesse de 80 kilomètres à heure, soit la vitesse réglementaire pour ce type de section. Le préfet du département, Philippe Vignes, a déclaré que le choc avait "été particulièrement violent".
Il l'a aussi été pour les familles.
Collision à Millas : 4 morts et 20 blessés
Les moyens mis à disposition ont été d'une ampleur rare avec quatre hélicoptères venant de la gendarmerie et de la sécurité civile. En plus de ces hélicoptères, 95 sapeurs-pompiers du département, une cinquantaine de gendarmes et 12 membres du Samu ont aussi été engagé dans l'opération de sauvetage des victimes. Un numéro a aussi été mis en place pour aider les familles des victimes.
Ces dernières sont arrivées massivement sur les lieux de l'accident pour avoir au plus vite des informations sur les victimes. Aux dernières nouvelles, 4 jeunes sont morts dans la collision et 20 ont été blessés dont une dizaine se trouve dans un cas critique urgent.
Le bus appartenant à la société de transport Faur a été coupé en deux, laissant peu de chance aux victimes.
Millas : les barrières ont-elles fonctionné ?
Une enquête a été ouverte pour déterminer si la barrière du passage à niveau s'est bien fermée au moment du passage du TER. D'après les informations que détiens la SNCF, la réponse est oui.
De plus, le passage à niveau est aussi doté d'une signalisation automatique et n'était pas classé comme dangereux. "Il semblerait qu'il n'y ait pas eu de problème mécanique" d'après la présidente de la région Occitanie.
La nouvelle est remontée rapidement au président de la SNCF, Guillaume Pépy qui s'est déplacé en personne avec le PDG de SNCF Réseau sur les lieux du drame et assurer les familles des victimes de son soutien.
Pour preuve, des expertises en interne ont aussi été lancé.
C'est ensuite le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb qui a apporté son soutien aux victimes. Le ministre de l'éducation à quant à lui affirmé qu'il viendrait au collège où les enfants étudiaient pour soutenir le corps enseignant. La rédaction de Blasting News s'associe à la douleur et au tristesse des familles des victimes.