Alors qu'il se préparait à devenir le président des français, le président français se montrait indulgent concernant la dépénalisation du cannabis, comme il l'avait annoncé dans son programme de campagne présidentiel paru l'an dernier. Depuis, le chef d'Etat est revenu sur sa déicision et tend vers une sanction plus moins lourde pour les consommateurs de cannabis.

Une simple contravention

En novembre 2016, Emmanuel Macron avouait être POUR la dépénalisation du cannabis. Mais quelques mois plus tard, le président français retourne sa veste et prévoit une première solution moins radicale : une simple verbalisation.

Aujourd'hui, le gouvernement opte finalement pour une amende forfaitaire à caractère délictuel "entre 150 à 200 euros" comme l'a indiqué Monsieur Reda, le député LR. En d'autres termes, les gendarmes ou la police prendront eux-mêmes la décision de mettre une amende ou d'envoyer l'usager de cannabis devant un juge en cas de récidive ou de trafic de drogue avéré. De cette manière, les autorités espèrent désengorger les tribunaux et faire gagner un précieux aux forces de l'ordre qui croulent sous les papiers administratifs pour ce genre de petit délit.

Pourtant, en septembre 2016, Emmanuel Macron déclarait au micro de France Inter : "La dépénalisation du cannabis ? Je ne suis pas contre. Mais j'écoute les préoccupations de santé publique qui me sont émises."