Depuis que Jonathann Daval, le mari d'Alexia a avoué le meurtre de sa femme, que l'on pensait disparue après avoir effectué un jogging, l'affaire fait la une de tous les journaux français. Mis en examen pour meurtre sur conjoint depuis le 30 janvier, l'ancien mari éploré qui a berné la France et sa belle-famille, doit faire face à de violentes critiques. Mais ce n'est pas tout, Marlène Schiappa, la ministre des femmes prend nettement position dans cette affaire et accuse le mari d'Alexia Daval d'avoir commis un féminicide. Il n'en fallait pas moins pour que le débat dévie et se transforme en procès à ciel ouvert !
Présomption d'innocence
Devant une tel défouloir médiatique, la procureure de la République a convoqué la presse ce jeudi 1er février pour condamner cette "folie médiatique". Edwige Roux-Morizot en a profité pour souligner que Jonathann Daval, bafoué de toute part depuis ses aveux, bénéficiait toujours de la présomption d'innocence. "C'est avant tout l'histoire d'une femme décédée dans des conditions atroces. En alimentant les Médias, c'est la mémoire d'Alexia que l'on salit chaque jour" a-t-elle déclaré sous forme de 'coup de gueule' pour tenter de calmer l'opinion publique.
#AlexiaDaval #Besançon Affaire Alexia : “Que la folie médiatique s'arrête” déclare Edwige Roux-Morizot https://t.co/debjVbfG8q
— France 3 Franche-Comté (@F3FrancheComte) 1 février 2018