Les chutes de Neige qui ont marqué la région parisienne et causé une véritable pagaille sur les routes et dans les transports refont leur apparition ce vendredi 9 février. Après l'accalmie qui ont permis aux autorités et aux automobilistes de s'organiser, plusieurs départements ont été placés sous vigilance orange à cause du regel. Aujourd'hui, c'est une large moitié du nord-est de la France qui se retrouve à nouveau sous la neige. Cette vague de froid, allant jusqu'à -12 degrès, provoquent des phénomènes glissants sur la route, même si ce nouvel épisode neigeux est inférieur à celui de mardi à mercredi.

Il faut donc rester vigilant et s'organiser au mieux pour emprunter les transports qui connaissent, eux aussi, de fortes perturbations.

27 départements en alerte

Ces nouvelles chutes de neige attendues ce jour sur un axe allant de la frontière belge au centre de la France, balayent encore une fois la région parisienne. Météo France prédit "une couche de neige fraîche de 3 à 7 centimètres" dans la matinée de vendredi. Quant au Ministère de l'Intérieur, il conseille sur son compte Twitter de "laisser sa voiture au garage".

En plus des 8 départements d'Île-de-France en alerte depuis mercredi, 19 sont également en vigilance orange "neige-verglas" jusqu'à samedi matin : Aisne, Corrèze, Cher, Creuse, Eure-et-Loir, Eure, Indre, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Loiret, Oise, Orne, Nord, Pas-de-Calais, Seine-Maritime, Sarthe, Somme, Haute-Vienne et Vienne.

Vers une meilleure organisation ?

L'épisode neigeux qui a surpris la France de mardi et mercredi a créé un énorme désordre sur les routes et dans les transports en commun. Certains automobilistes, coincés sur les routes à cause des embouteillages et des accidents, ont dû se résigner à dormir dans leur véhicule en attendant que le trafic reprenne.

Les autorités compétentes seront-elles mieux organisées cette fois pour palier à ces intempéries ? Face à ce "nouvel assaut de l'hiver", le ministère des Transports appelle à la vigilance, alors que le ministère de l'Intérieur et la Préfecture de Police conseille les automobilistes de ne pas utiliser leurs véhicules.

Dans l'Essonne, les Yvelines, le Val d'Oise et la Seine-et-Marne, les transports scolaires ont été suspendus depuis plusieurs jours.

La circulation des poids lourds en région parisienne a été de nouveau interdite jusqu'à samedi midi. Des interdictions à répétitions depuis mercredi qui provoque la colère des transporteurs routiers.

Des usines en arrêt technique

Florence Berthelot, la déléguée générale de la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers (FNTR), a effectivement dénoncé une "publication tardive des décisions de circulation" et un "manque de coordination" lors du premier épisode neigeux. L'impact économique est selon elle de minimum 60 millions d'euros de perte par jour.

En effet, à cause de ces restrictions, plusieurs usines de la région parisienne sont actuellement en arrêt technique comme les usines automobiles de Renault à Flins-sur-Seine et de PSA à Poissy.

Sans camions paralysés par les restrictions de circulation, les livraisons sont impossibles. "Pas de transport, pas de pièce. Pas de pièce, pas de voiture", résume une porte-parole de l'usine Renault. Même cas pour les commerçants et les distributeurs qui sont privés de marchandises. Cependant, cet impact est limité puisque la clientèle, elle aussi, se fait rare, faute de transports.

La Préfecture d'Île-de-France a mis en place un guichet unique réservé aux entreprises dont l'activité est perturbée par les crues et les récents chutes de neige.