Une mission a été affectée par l'Union européenne à deux villes, et ce, afin de collecter des fonds provenant d'Apple et Amazon, deux très grandes compagnies, connues aussi pour leur évasion fiscale. Luxembourg a été convoqué pour récupérer 250 millions d'euros au siège d'Amazon en Europe. Cet empire, comme le cite The Telegraph, "a bénéficié pendant des années d'un accord avec les autorités luxembourgeoises". D'autres médias ont réagi à cet écrit du Telegraph, dont le New York Times, qui explique que ce contrat entre le Luxembourg et Amazon était un filet de sécurité pour la compagnie, leur permettant d'encaisser leurs gains en Europe, avec des conditions fiscales avantageuses.
Enfin, le journal l'Essentiel vient soutenir la position connue du grand public, et insiste sur l'aspect légal d'Amazon dans cette affaire, qui suivait la législation de l'époque, les faits remontant à 2006.
En Octobre 2017, Margrethe Vestager, lors d'une tirade devant la Commission européenne, a lancée ses instructions concernant le nouveau resserrement d'Amazon, qui, après des mois de recherches, en a conclue que l'organisation commerciale : "a pu payer 4 fois moins d'impôts que d'autres sociétés locales soumises aux mêmes règles fiscales nationales".
Que reproche l'Union européenne à la firme de Cupertino ?
Apple, quant à lui, se retrouve devant la justice, à nouveau, pour reverser à l'Irlande 13 milliards d'euros amassés indûment.
Plus précisément, c'est l'Irlande elle-même qui est désignée, pour non-récupération de ladite somme. Ce jugement à l'encontre de l'Etat irlandais s'est déroulé durant le même discours de Mme. Vestager devant la Commission européenne, qui a perturbée le calme de cette assemblée lorsqu'elle a rapportée qu'Apple "a bénéficié, durant un quart de siècle, d'une aide illégale des autorités irlandaises".
Ce manquement à ses devoirs sur l'impôt n'est pas un moyen de fuir les responsabilités, clarifie le Financial Times, citant dans son article des cas similaires de sociétés devant payé leurs impôts et qui l'ont fait en un temps convenable. L'Irish Times, le quotidien du pays, concède que "Le gouvernement irlandais est en train de chercher des agents dépositaires et des gestionnaires pour s'occuper des fonds".
Rappelant en bas d'article que l'issue d'une procédure d'appel devrait prendre jusqu'à 4 ans.
Pour Scott Galloway, professeur interviewé par CNBC, ces deux entreprises cumulent l'équivalent du PIB français en termes de chiffres d'affaires, et embauchent seulement une population similaire à une ville moyenne américaine.