Un mois et demi après avoir avoué le meurtre de la petite Maëlys disparue lors d'une fête de mariage en Isère en août 2017, le principal suspect Nordahl Lelandais a avoué ce jeudi 29 mars le meurtre du caporal Arthur Noyer. Le jeune militaire avait lui aussi disparu, dans la nuit du 11 au 12 avril dernier, alors qu'il regagnait son domicile après une soirée en boîte de nuit près de Chambéry. Mais les enquêteurs ont comme un pressentiment sur l'ancien maître-chien de 35 ans... Serait-il impliqué dans d'autres disparitions non-élucidées à ce jour ?

Mise en place d'une cellule de coordination

Pour en avoir le cœur net, les enquêteurs ont créé une cellule spéciale : "Au pole judiciaire de la gendarmerie nationale, une cellule de coordination baptisée 'Ariane' a été mise en place", explique Dominique Rizet, chroniqueur dans "Faites entrée l'accusé" et membre de service police-justice de BFM TV. Créée début 2018,son rôle est de repérer d'éventuels recoupements entre le passé de Lelandais et les crimes ou disparitions non-élucidés dans les régions de la Savoie et de l'Isère. Plusieurs cas intéressent les enquêteurs : l'affaire jean-Christophe Morin disparu à Tamié (Savoie) en septembre 2011, Ahmed Hamadou disparu dans le même secteur en 2012, puis Adrien Fiorello aperçu pour la dernière fois en 2010 vers Chambéry.