Jeudi 14 juin, la réforme de la SNCF a été définitivement votée par le Parlement. Mais ce passage en force de la part du gouvernement ne fait pas plier les syndicats, qui ont la ferme attention de continuer le combat. En effet, la grève va se poursuivre en juin et en juillet malgré les épreuves du baccalauréat et du brevet des collèges. Si Emmanuel Macron semble se réjouir d'avoir marqué des points, l'opinion publique et les opposants ne sont toujours pas convaincus par cette nouvelle réforme visant les retraites des cheminots, la future convention collective du rail et l'ouverture à la concurrence à partir de 2020.
La réforme entrera en vigueur en janvier 2020
A 245 voix contre 82, les sénateurs ont adopté la réforme de la SNCF qui devra entrer en vigueur le 1er janvier 2020. Pour Eric Béziat, chargé des transports au "Monde", les premiers effets de la réforme seront "progressifs et ne se feront pas sentir avant le 1er janvier 2020". De ce fait, "les cheminots actuels conserveront leur statut jusqu'à leur retrait et les embauches de salariés SNCF au statut continueront pendant dix-huit mois." a-t-il annoncé au journal Le Monde. Concernant la concurrence, Eric Béziat assure qu'"elle ne se concrétisera que dans les régions qui désirent la mettre en place, et non pas sur l'intégralité des lignes."