Depuis le 6 juillet dernier, Roselyne Bachelot, qui nous avait habitués aux plateaux télé comme sur la chaîne LCI où elle intervient régulièrement en qualité de chroniqueuse médias, a fait son grand retour en politique. Un comeback au sein d’un ministère prestigieux, celui de la Culture. A 73 ans, elle succède donc à Franck Riester et doit rebâtir un monde du spectacle meurtri par cette crise du Covid-19. Un effondrement de 75% du chiffre d’affaires du monde du spectacle est même évoqué dans la presse. En effet, avec la fermeture des salles de spectacle et l’annulation d’une bonne partie des festivals prévus cet été, la culture est menacée dans le pays.

Roselyne Bachelot en hélicoptère pour un trajet vers Nantes

Mais celle qui s’était jurée de ne "jamais, jamais, jamais revenir'" en politique depuis ses derniers postes de ministre de la Santé et de l’Écologie sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, est revenue dans l’arène politique. À quel prix ? Peu de temps son arrivée, le 18 juillet, elle est photographiée dans un hélicoptère en train de se rendre sur l’incendie de la cathédrale de Nantes. Une distance bien trop courte, qui ne nécessite pas réellement de prendre les airs et qui ne manque pas d’essuyer de vives critiques sur la Toile.

À commencer par Ségolène Royal qui tacle sa consœur sur Twitter.

L'ancienne ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer sous la présidence de François Hollande y va aussi de son petit commentaire sur le réseau social : "Bonjour le bilan carbone ! Et le masque dans les transports... Pour Nantes, il y a le TGV... Faites ce que je dis mais pas ce que je fais..." De vives critiques également du côté des internautes qui ne comprennent pas non plus le déplacement en hélicoptère de la ministre de la Culture pour une distance qui se réalise facilement en moins de 3 heures via le train :

  • Roselyne s'en fout elle est de l'ancien monde
  • Aux masques elle préfère les vaccins
  • Elle n'a pas fait de reconversion dans l’écologie
  • Elle est emmerdante mais après avoir servi

Roselyne Bachelot se justifie : la Toile se retourne contre elle

De son côté, Roselyne Bachelot explique avoir été contrainte de rejoindre le Premier ministre Jean Castex sur place à Nantes, qu'aucun TGV ne permettait de s'y rendre à temps pour son discours.

L'actuelle ministre de la Culture aurait ainsi agit "dans l'urgence des évènements".

Roselyne Bachelot a également déclaré : "Nul ne peut dire que je sers mes intérêts en acceptant ce poste dans un contexte aussi terrible. Je perds tout de même la moitié de mes revenus dans cette affaire".

Une déclaration qui a déclenché les foudres des internautes.

Immédiatement, le compte Destination Ciné a rappelé le décalage qui persiste entre les ministres et la réalité de ce que vivent les Français : "Pour rappel, la rémunération d’un ministre est de 10.135 euros par mois (+ 12.500 euros de frais de représentation par mois)".