La nouvelle s'est répandue comme une trainée de poudre ce matin sur les différentes chaînes d'informations, telle une détonation dans le monde de la politique internationale. Après des mois de lutte, de tweets à la limite de l'injure et de la provocation, et de tension entre les deux pays, une rencontre entre les deux dirigeants à finalement été conclue. Elle devra se dérouler avant fin mai ont annoncé conjointement Washington et Pyongyang. Pour certains historien comme Juliette Morillot, cette invitation de la part de la Corée du Nord s'inscrit "dans la logique parfaite de [sa] politique".

Etats-Unis / Corée du Nord : un sommet aux enjeux importants

Le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson a avoué ce matin avoir "été un peu surpris" par l'invitation envoyée par une délégation venue de Corée du Nord et particulièrement par "l'ouverture d'esprit" du leader nord-coréen Kim Jong-Un. La Corée du Sud n'est pas en reste et a joué les entremetteurs dans cette affaire afin de pouvoir aborder la question brûlante de la dénucléarisation de leur voisin communiste. La question du nucléaire est primordiale dans cette rencontre et c'est bien un de ses buts principaux en plus de celui d'apaiser les relations Etats-Unis / Corée du Nord ainsi que les relations Corée du Nord / Corée du Sud.

Depuis plusieurs mois, la Corée du Nord ne cesse de faire des progrès à propos de son arsenal militaire et particulièrement sur les armes utilisant du nucléaire.

C'est Donald Trump lui-même qui a pris la décision de répondre positivement à l'invitation du dirigeant de la Corée du Nord.

Les Jeux olympiques de Peyonchang comme outil de détente ?

La détente entre les deux pays rivaux s'est déjà engagée il y a quelques semaines avec l'ouverture des Jeux olympiques d’hiver qui se déroulaient en Corée du Sud.

La Corée du Nord, dont les supporters et supportrices ont enflammé le stade, avait accepté d'envoyer une délégation qui était jumelée avec la délégation sud-coréenne. Ce rapprochement sur un plan purement sportif s'est traduit rapidement par un rapprochement sur le plan politique entre les deux nations où les tensions sont encore vives.

Il faudra désormais du temps pour organiser la rencontre et gérer un timing serré et délicat. Rex Tillerson a affirmé : "Maintenant, il faut s'accorder sur le timing de leur première rencontre et cela prendra des semaines avant que tout soit réglé".