Le forum EEE a été placé sous le prisme d’une présentation de renforcement du partenariat Sud-Sud avec la valorisation de l’expertise africaine, le partage d’informations et d’expériences. Cette 4e édition a manifestement mit en lumière le potentiel électrique du Cameroun et exposée tous les progrès réalisés depuis la réforme et la privatisation du secteur en 2001. Il était organisé par EDC (Electricity Development Corporation). Ce forum sous cette coupole africaine, est également une initiative séculaire dans le but de mettre en avant la recherche des réponses concrètes aux problématiques d’énergie, et d’eau pour le développement du continent.

Cette rencontre à l’échelle internationale s’est déroulée 19 au 20 février 2019 à cette grande biennale surnommée Foire Promote sis au Palais des Congres de Yaoundé. En partenariat avec la Fondation Inter-Progress, elle a été organisée sous le haut patronage du Ministère de l’Eau et de l’Energie du Cameroun. Placé sous le thème : Développement du Bassin de la Sanaga, moteur de développement de l’hydroélectricité et facteur de coopération, le forum EEE vise une plus-value dans ce secteur d’activités avec une portée continentale.

Les travaux de cette grande rencontre dans le secteur de l’Energie, de l'Eau et de l’Environnement, revêtaient différents enjeux souscris dans le planning des objectifs de développement durable (ODD).

A cet effet, des échanges, des table-rondes et des partenariats ont été ficelés le long de cette assise structurelle. La première conférence plénière a été menée par Mr Manuel Tricard sous le thème :« le développement de la Sanaga : moteur de développement, facteur de coopération ». Divers partenaires ont tour à tour fait des propositions et présentés des liens de concordances dans cette évolution dans ce secteur bien déterminé.

Ce fut le cas de Mr Vincent Calland, expert en Hydraulique et Transport Solide. « La problématique sur la gestion intégrée et concernée de la Sanaga, aura cette amplification de concilier le développement hydroélectrique et la préservation de l’environnement, de la biodiversité et des modes d’exploitation traditionnel des ressources naturelles liées au fleuve ».

S’est exprimé l’expert concernant le forum. Quant au directeur général d’EDF Cameroun, Mr Claude Renoux, il a porté sa diligence sur les acquis providentiels que compte le Cameroun à travers ses richesses du sol et son apport en énergie renouvelable. Selon lui, le Cameroun bénéficierait naturellement de ressources en Eau et d’un ensoleillement remarquable. Par ailleurs, en fonction de la situation géographique et climatique, la technologie des petites centrales hydrauliques et celle des panneaux photovoltaïques pourraient sommairement être envisagées. Toujours selon le directeur de EDF Cameroun, celles-ci pourraient également être alliées à des solutions de stockage à la mesure de la consommation locale, pour ainsi répondre au besoin d’électrification des zones isolées.

Le Cameroun en marge d'être autonome dans le volet énergétique et structurel

Tout en sachant que certains pays africains usent déjà des énergies renouvelables (éoliennes, plaques solaires, compost, huiles biodégradables…), le Cameroun qui est en pleine émergence se positionne peu à peu comme une entité à grande production en Eau et en Energie. Cependant, un exposé sur la position géographique concernant la chaine de développement de la Sanaga et sa localisation à mi-distance des grands pôles de consommation comme Yaoundé, Douala et Kribi a été mis à la disposition des participants. En effet, ces pôles verront le développement en zone industrialo-portuaire s’accélérer grâce à la disponibilité d’une grande quantité de l’énergie fiable, propre, et à un coût compétitif de Grand Ewing.

L’ouvrage a été présenté par Mr Peter Lionel Briger, Président et Directeur Général d’Hydromine inc. Transcendé par cet apport usuel de partenaires, le Directeur Général d’Omexon Cameroun s’est attardé sur l’ambition du Cameroun à être un acteur reconnu et incontournable dans le secteur de l’Energie au Cameroun. « Il faut transmettre des puissances importantes sur un réseau dont l’ossature est constituée de lignes à 225 Kv, 110Kv, ou 90Kv, tout en garantissant une continuité de service maximum. La nature même des réseaux HT les rend occasionnellement sensibles à des incidents causés le plus souvent par des conditions météorologiques, mais aussi par des dysfonctionnements d’équipements inévitables dans un environnement technique complexe».

Un forum lié aux différentes implications séculaires de l'Etat à travers le pays

Dans tout le plan directeur, la priorité a dument été mise sur le renforcement, voire le dédoublement de ces transformateurs HTB/HTB, ainsi que sur les liaisons qui renforcent le maillage. Les exposés ont succinctement évolués à travers des ateliers. Il y avait par exemple celui des grands projets d’aménagement hydroélectrique comme facteur de développement : cas du plan de développement local du bassin de Lom Pangar. Avec comme intervenant Mr Patrick Mepoubong.

Le forum EEE a également pu avoir l’atelier proposé par Mr Jean-Louis Rahuel, Directeur de Projet Unité Ressources en Eau et Risques (ARTELIA). Il s’est intitulé : Enjeux stratégiques et opérationnels de la gestion intégrée des ressources eau à grande échelle : cas du Bassin de la Sanaga.

Le forum Energie Eau Environnement, pourvu de son obsolescence pour une meilleure équité dans les domaines sus-indiqués a su démontrer la pertinence des travaux engagés par l’Etat et les propositions nécessaires pour une meilleure extension des énergies renouvelables.