Le Cameroun traverse actuellement une crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO), qui affecte grandement les populations. Le gouvernement camerounais a mis sur pied plusieurs mesures afin que règnent l'accalmie et la paix dans ces régions culturelles. La société civile, dans son rôle d'accompagnateur et de guide, œuvre au retour à l'harmonie et à la cohésion sociale dans les zones du NOSO. L'organisation associative nommée Observatoire du Développement Sociétal (ODS), a décidé de se joindre à l'État pour mettre fin à ces dérapages.

Cette crise qui a engendré de nombreux conflits fait place à plusieurs maux tels que la pauvreté, l'abandon et même les maladies pour ces personnes déplacées. L'ODS a ainsi adressé un courrier au Premier Ministre chef du Gouvernement.

Celui-ci a été adressé le 21 juin 2019 à Yaoundé, ayant pour but d'accompagner l'État pour l'organisation des assises nationales du dialogue. L'ODS vise à trouver des solutions durables à la crise dans les régions du NOSO. Dans son courrier, elle s'est proposée de créer un cadre de dialogue, puis de discussion sincère et fiable à travers les assises nationales du dialogue. Toutefois, l'observatoire reste sans nouvelles de sa lettre destinée au Premier Ministre.

L'ODS s'interroge du retour de sa lettre

Déjà très actif sur le terrain, cet observatoire a su faire ses preuves en se rangeant à un collectif pour une descente dans la ville de Buéa (Sud-Ouest) le 16 mai 2019. Ce non-retour pose de véritables interrogations pour l'association qui se sent quelque peu écartée du combat qu'elle se doit de mener.

Selon certaines sources internes à la Primature, le courrier serait bloqué par quelques personnes malveillantes.

L'ODS estime que la crise dans les régions du NOSO demeure le combat de tous les citoyens camerounais sans aucune discrimination possible. Ayant été sur le terrain à Buéa, elle et quelques organismes et associations ont organisé une concertation qui a été enclenchée avec Me Felix Agbor Anyior Nkongoh (Agbor Tabi).

Des résolutions ont été soumises comme avoir une résolution de la crise avec un porte-parole de l'organe de médiation en la personne de Agbor Tabi.

Un besoin urgent pour un dialogue inclusif

L'observatoire requiert une réponse à cette lettre afin de pouvoir continuer dans cette lancée de mettre un terme à cette crise qui cause beaucoup de dégâts. Dans ses prérogatives, il propose une conférence nationale pour le dialogue et la paix au Cameroun. Ceci pourrait être fait en mettant une plateforme coordonnée par un médiateur crédible entre les civils et les autorités.

L'ODS qui œuvre au quotidien pour la paix et la cohésion sociale demeure ouverte aux suggestions. Elle attend avec impatience la réponse à sa lettre adressée au Premier Ministre au chef du Gouvernement. Selon elle il faut repenser le contrat social afin de consolider le pays dans le but de mettre sur pied un organe d'analyse et de prévention des conflits.