Amnesty International, la plus importante organisation non gouvernementale pour la promotion des droits humains révèle certaines atteintes aux droits fondamentaux dans 160 pays. Un an sur deux, le fameux « Rapport sur la situation des droits humains dans le monde » est publié. Ce rapport a pour but d’alerter la population sur les atteintes aux droits humains partout dans le monde, et cela afin de mobiliser un maximum de personnes et d’agir par le biais d’une pression envers les autorités. Prix Nobel de la Paix et prix Cristal de la transparence financière, Amnesty International est aussi à l’origine de la création de la cour pénale internationale.
Dans le rapport 2014/2015, de nombreuses atteintes aux droits humains ont eu lieu, notamment en France, où la situation n’est certes pas la pire. Même si nous sommes en Etat de droit, certaines libertés individuelles peuvent être compromises.
Qu'en est-il de la situation en France ?
Pour la période 2014/2015 en France (sous le quinquennat de F. Hollande), de nombreuses problématiques ont été mises en relief.
L’expulsion des Roms : 11 000 personnes ont été expulsées de force au cours des neuf premiers mois. Sans aucun relogement. Ces habitants de bidonvilles n’ont donc eu aucun accès possible au droit de propriété qui stipule un relogement obligatoire. Lors de ces expulsions, de nombreuses plaintes pour violences ont été déposées à l’encontre des forces de l’ordre.
Aucune d’entre elles n’a donné suite à des poursuites.
La communauté LGBTI : Les personnes transgenres continuent à subir des traitements excessifs menant à la stérilisation afin d’obtenir la reconnaissance légale de leur genre.
Discrimination envers les musulmans : Deux décisions de justice rendues au cours de l’année n’ont pas respecté le droit de culte, ni le droit à la liberté d’expression pour les membres de cette communauté.
Les forces de l’ordre : Les enquêtes afin de déterminer la responsabilité des forces de l’ordre suite à des plaintes liées à la violence, n’ont nullement abouti. Ce qui préoccupe grandement l’esprit public.
La liberté de réunion : Plusieurs manifestations sur la situation à Gaza ont été interdites.
Droits des réfugiés et des migrants : Beaucoup d’expulsions ont eu lieu, sans même que ces personnes aient eu l’occasion de demander l’asile en France.
Pour les Syriens, fuir la guerre et trouver refuge dans un autre pays reste le droit fondamental le plus important.
Il faudrait comparer les situations afin de les analyser. En attendant, nous serons là dans les rues pour nous faire entendre si la situation perdure. Le liberticide n’est plus permis en 2018. Néanmoins, la situation est bien plus grave à l'étranger. Prenons l’exemple des pays en guerre, ou encore ceux qui vivent sous le régime de la dictature.