A son arrivée en 2016 à Marseille et en provenance de l’AS Rome, Rudi Garcia n’imaginait pas se retrouver dans cette terrible ambiance qui a plombé la victoire contre Bordeaux. La victoire fut acquise dans la douleur. Le match à huis clos fut triste à mourir et surtout, il a fallu une intervention de son président pour le soutenir face à la grogne qui monte contre lui.
Ce fut un drôle de match et pourtant, il permet au club phocéen de se relancer un peu en championnat avec cette courte, mais précieuse victoire. Un match sans saveur, car la ligue avait imposé le huis clos, suite aux incidents de la rencontre entre l’OM et Lille.
On retiendra essentiellement, que la formation de Rudi Garcia est remontée à la 7e place de Ligue 1.
Des attaques injustes pour le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud
Cette victoire était capitale mais on notera également la prise de parole du président Jacques-Henri Eyraud, qui défend clairement son entraîneur et critique vivement le traitement médiatique réservé à Rudi Garcia.
Il fallait bien cette victoire et la prise de parole du président olympien, pour soulager un entraîneur en proie à de sévères critiques. Il est vrai, que pour un club comme Marseille, les dernières prestations font vraiment désordre et il apparaît inévitable, que l’entraîneur soit la cible des critiques les plus acerbes.
Cependant, trop c’est trop, a semblé dire le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud. Celui-ci n’a laissé personne d’autre aller dans la zone mixte, pour défendre de manière virulente, celui qu’il a choisi de maintenir à la tête de l’équipe première, contre vents et marées.
Faire taire les critiques avec des résultats
Si les attaques et les critiques du jeu ou de la prestation peuvent s’entendre, certains mots employés apparaissent, selon lui, excessifs.
Les fines bouches et les procureurs du ballon rond pourront objecter que ce n’est pourtant pas une première, surtout du côté de la Canebière, où des attaques plus virulentes ont déjà été faites et pour moins que cela.
Pour ne pas en arriver là, il reste maintenant au coach de l’OM, à trouver rapidement des solutions et obtenir des résultats en parvenant, par exemple à mener une intégration rapide de Balotelli dans le système de jeu. Car malgré son soutien, Jacques-Henri Eyraud pourrait lui aussi perdre patience. Il ne remontera pas toujours au créneau comme il l’a fait, surtout si les mauvais résultats refont surface.