Le Cameroun a récemment subit le rapport d’Ilaria Allegrozzi, chercheuse à Human Rights Watch (HRW) ou elle a foncièrement incriminé les Forces Nationales de Défense et de Sécurité d'avoir perpétré un incendie tueur dans la localité de Ngarbuh dans le Ndu. Ce rapport a aussitôt été démenti par le Gouvernement Camerounais à travers le Ministère de la Communication, le Minat et le Ministère de la Défense.

Le Ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a appelé ces ONG, notamment HRW à plus de rigueur dans la production de leurs contenus, car ils interviendraient dans une optique dirigée à l'encontre des institutions camerounaises.

Le ministre a d'ailleurs rappelé que le Cameroun reste un pays libre et souverain qui milite pour la paix et l'unité nationale. Ce dimanche 8 mars 2020, journée consacrée à la célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF), une attaque ciblée de rebelles terroristes a atteint la localité de Galim dans la région de l'Ouest (dans le département des Bamboutos).

Un terrorisme ciblé

A cet effet, dans la nuit du samedi 7 mars 2020, dans les environs de 19h30, une trentaine de terroristes venus à moto de la région du Nord-Ouest, armés de fusils traditionnels et de kalachnikovs, ont dument attaqués la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Galim. Ils se sont également attaqués au poste de sécurité Publique de Galim.

Le bilan a fait état de 8 morts, dont deux gendarmes et deux fonctionnaires de police abattus dans l'exercice de leurs fonctions. Cinq civils et quatre éléments des Forces de Défenses et de Sécurité ont été blessés et tués. Durant leur massacre, ces terroristes sécessionnistes, ont aussi assassinés 4 innocents, dont l'un prenait la garde-à-vue dans la chambre de sûreté de la Brigade territoriale de Galim.

Cette confrontation a atteint de surcroit 3 citoyens rencontrés fortuitement au cours de leur retraite. Le gouvernement camerounais est sorti une fois de plus pour décrier cet état de la situation avec le concours du Ministère de la Communication et du Ministère de l'Administration Territoriale. Jusqu'a ce jour, seul le Gouvernement français à travers son ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères a condamné ces attaques barbares de terroristes sécessionnistes.

Un mutisme à double sens des ONG

Toutefois, il a été constaté qu'aucune ONG ou Association Humanitaire n'a fait un communiqué pour décrier cette perte de l'armée camerounaise. Aucun rapport jusqu'a ce jour n'a été produit par l'ONG HRW ou une autre association Humanitaire. Le Ministre de l'Administration Territoriale Paul Atanga Nji a par ailleurs convoqué une importante conférence de presse ce lundi 9 mars 2020 à Yaoundé, ceci afin de mettre en garde ces structures qui ne sont installées au Cameroun ou à l'étranger pour véhiculer des nouvelles contre les institutions camerounaises.

Pour se faire, l'opinion publique s'interroge sur les réactions de certaines figures et leaders politiques qui encensent régulièrement l'armée camerounaise.

Pourquoi ce mutisme soudain? "L'opinion publique s'attend également aux probables réactions de HRW, d'Amnesty International, de l'Union Européeenne et des Nations unis. Ou sont passés les leaders d'opinions? Je lis régulièrement les interventions de Agbor Balla, de Alice Kom, ou de la Redhac. Je suis agréablement surpris de ne rien voir dans les réseaux sociaux comme ils ont l'habitude de publier", s'est indigné un camerounais patriote.