Simple coïncidence ou signe du destin, on ne le sait pas. Tout ce que l’on sait, et que l’histoire retiendra, c’est qu’au moment où se tient le procès du Médiator au TGI de Paris, une nouvelle maladie est apparue, et cette maladie en rajoutera un peu plus aux souffrances des malades du médiator.

En effet depuis quelques mois, un virus mortel est apparu en Chine. Ce dangereux virus a pris le nom scientifique de Coronavirus, et se propage à grande vitesse à l’échelle planétaire. Et, du fait de ce virus, le monde entier est en train de s’enliser dans une crise sanitaire grave estampillée pandémie du covid-19.

Chaque jour, et à chaque heure, la communauté médicale fournit des bilans effrayants sur le nombre de décès et de contaminés.

Un virus créant un chaos mondial

Partout dans le monde, c’est la psychose collective. Inutile de le dire, cette étrange pandémie ébranle les économies nationales, sous-régionales, régionales et mondiales. Par exemple, en Chine, où, cette maladie est apparue, on a revu à la baisse le taux de croissance du pays. En outre, l’Italie qui est le deuxième pays le plus touché au monde a pris des mesures financières urgentes qui creuseront apparemment son déficit. D’ailleurs, le pays de la Squadra Azzura qui a confiné sa population entière pour la protéger du Covid-19 a annoncé qu’il n’exécutera pas ses obligations vis-à-vis du pacte de stabilité de l’Union Européenne.

De même, s’agissant des conséquences économiques du Covid-19, ce jeudi 12 mars 2020, les bourses de plusieurs pays européens se sont effondrées. Et, la Banque centrale de l’Union Européenne a présenté des signes de fébrilité du fait du Covid-19, ce qui a conduit sa directrice Christine Lagarde à prédire des mesures d’ajustement du système en faveur des entreprises et des ménages de l’Union.

Dans cette situation tragique, une frange de la population française inquiète sérieusement car elle présente plus de vulnérabilités que les autres catégories sociales. Il s’agit des malades du Médiator. Leur talon d’Achille, ce sont les poumons. Si rien n’est fait pour leur protection, le pire est à redouter. Ils ont droit à une protection renforcée.

Les malades du Médiator, leur talon d’Achille, ce sont les poumons

Les malades survivants du Médiator sont sérieusement en difficulté avec la pandémie du Covid-19. Et pour cause ! Lorsqu’un on a été soigné au Médiator, si l’on n’est pas mort, la vie devient dure à cause des effets secondaires et des séquelles graves imputable à ce médicament. Parmi ses effets secondaires et ses séquelles: la fragilisation des poumons. Cette fragilisation des poumons est caractérisée par les pneumonies, les pneumopathies aiguës, l’essoufflement, la fatigue extrême...etc. C’est ce qui fait que les survivants du Médiator ont pour talon d’Achille les poumons. Leur quotidien est dominé par les difficultés que leur imposent ces vulnérabilités aux poumons.

Or, d’après ce qui est véhiculé sur la pandémie du Covid-19, les patients du Covid-19 souffriraient de «fièvre, toux, fatigue, courbatures et atteintes pulmonaires avec dans les cas les plus graves un syndrome de détresse respiratoire aiguë c'est-à-dire une défaillance des fonctions respiratoires.» Et c’est tout le problème, en ce qui concerne les malades du Médiator. Déjà fragilisés au niveau des poumons par le Médiator, s’ils attrapaient le Coronavirus, leur chance de survie seraient très réduites. Cela veut dire que ces patients font partie des personnes vulnérables que les politiques de prévention devraient privilégier car souffrant déjà de pathologies pulmonaires, s’ils devraient contacter le coronavirus, ce serait pour eux, la double peine, voire le chaos.

C’est dans cette perspective que les malades du Médiator ont besoin d’une protection renforcée.

Une protection renforcée à mettre en place pour les malades du Médiator

Considérant leurs fragilités sanitaires, les malades du Médiator sont à protéger au même titre que les personnes du troisième âge. Par exemple, de la même manière qu’on a interdit les visites aux personnes âgées dans les maisons de retraite pour les protéger du Coronavirus, on devrait penser à des mesures semblables pour les patients du Médiator. Concrètement dit, durant la prophylaxie de la pandémie du Coronavirus, les malades du Médiator devraient rester chez eux. Cela sous-entend une interruption temporaire du travail pour celles et ceux qui travaillent loin de la maison.

En effet, se rendre au quotidien au travail semble être un facteur de risque aggravant pour la contraction de ce virus dangereux.

Plus précisément, pour les patients du Médiator qui empruntent les transports en commun pour se rendre au travail chaque jour. De ce fait, à l’aller comme au retour, non seulement ils sont exposés dans les stations de bus et de métros en attendant l’arrivée du moyen de locomotion en question, mais encore, au cours du transport, ils sont proches des autres usagers. Pareillement, une fois en milieu professionnel, ils côtoient les autres collègues à longueur de journée. Dans ces conditions, les malades du Médiator, tout comme toutes les autres catégories sociales fragiles, encourent de plus en plus de risques de contamination au Coronavirus.

La solution pour cette frange de la population, c’est de rester à la maison jusqu’à la fin de la pandémie.