D'ici 2100, le nombre d'habitants dans le monde serait de 8,8 milliards de personnes, selon une étude publiée dans la revue The Lancet ce 14 juillet. Actuellement, selon l'Organisation des Nations Unies (ONU), 2 milliards de personnes sont en surconsommation d'aliments riches en sucres et graisses et s'opposent à 2 milliards d'autres personnes qui sont sous-alimentées.
Sauvegarder les aliments
En France, on éduque non plus à jeter les mets mais à les vendre à un plus bas prix pour réduire le gaspillage de nos vivres. Les supermarchés et grandes surfaces y participent.
Ainsi à un jour de la date de péremption, le consommateur peut acheter un produit et le consommer rapidement.
Néanmoins, l'augmentation du nombre d'habitant réorganiserait notre alimentation. Avons-nous vécu jusque présent une sur-consommation ? Des belles années où l'on n'a jamais appris aux citoyens la quantité à ne pas dépasser par jour ? Lorsque l'on fait du sport suivi, les quantités et les dangers du sucre ou du gras sont tout de suite plus clairs. Enfant, le sport à l'école peut rééquilibrer une consommation alimentaire trop riche. Serait-on dans une période que l'on pourrait nommer "citizen eat over" ?
Surconsommation et faim dans le monde
"En France, environ 30% des adultes consomment trop de sucres, 63% trop de charcuterie riche en graisses saturées, 79% trop de sel", selon Business Insider France.
Tous les produits industriels : soda, bonbon, charcuterie et produits préparés pour être emportés sont nombreux dans les grandes surfaces et dans les fast-food.
La restauration rapide compte 32.000 restaurants dans l'Hexagone en août 2018 selon Europe 1. Peu importe la marque qu'il s'agisse de fast-food ou non : Burger King, Quick, Brioche Dorée, Del Arte, Tablapizza, McDonald’s, Subway ou encore KFC et Pizza Hut.
Le 13 juillet 2020, l'ONU annonce que "la réalisation de l’objectif Faim zéro d’ici à 2030 est compromise". En Asie, souffrir de la faim est très présent : 381 millions de personnes sont concernées, selon un rapport de l'ONU publié ce 13 juillet. En Afrique, ce nombre augmente le plus rapidement et serait de 250 millions de personnes actuellement, selon le même rapport.
Vaincre la faim et la malnutrition sous toutes ses formes, c'est aussi affronter le surpoids, l'obésité et avoir accès à des aliments nutritifs pour la croissance.
Produire et bien manger
Malgré les disparités entre les pays développés et en transition, les difficultés à avoir une alimentation saine sont disparates. L'ONU prévoit de "transformer les systèmes alimentaires pour réduire le coût des aliments nutritifs et rendre l'alimentation saine plus abordable financièrement" pour toutes famille.
Des évolutions qui pourraient avoir des effets sur la santé des consommateurs et l’environnement :
- Manger moins de viande et de produits alimentaires provenant d’animaux émetteurs de gaz à effet de serre
- Privilégier les protéines végétales issues de cultures agroécologiques et de systèmes de production à faible empreinte carbone
Autant de pistes pour envisager un régime alimentaire durable pour tous à horizon 2050…
Il n'en reste pas moins qu'une stratégie devrait s'organiser d'ici 2050 pour notre santé, la protection de l'environnement et une répartition nouvelle des terres entre pays développées et pays en développement. Mais comment changer fondamentalement la répartition des terres à l’échelle de la planète ?