La Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Madame Marie-Odile ATTANASSO a présidé le jeudi 24 mai 2018, la journée d'échanges sur les réformes en cours dans le sous-secteur de l'enseignement supérieur au Bénin.

Enseignants, étudiants, cadres du ministère et autres acteurs du monde universitaire se sont retrouvés pour échanger avec la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Durant près d'une heure d'horloge, Madame Marie-Odile Attanasso a exposé point par point, à l'assistance, les réformes entreprises par le gouvernement.

Ces reformes touchent essentiellement trois points à savoir : le système de sélection des nouveaux bacheliers, le nouveau mode de gouvernance des Universités Nationales du Bénin et la poursuite du processus d'assainissement dans les établissements privés d'enseignement supérieur.

La sélection des nouveaux bacheliers

En ce qui concerne la sélection des nouveaux bacheliers, les critères en vigueur depuis 2007 ont été révisés et on assistera désormais à la généralisation des concours, tests d'entrée dans les entités de formation professionnelles des Universités Nationales du Bénin.

Nouveau mode de gouvernance des Universités Nationales

Le nouveau mode de gouvernance des Universités Nationales du Bénin passera par la définition de nouveaux coûts de formation harmonisés, l'amélioration du cadre institutionnel de formation doctorale et des laboratoires de recherches.

Aussi faut-il noter l'élaboration d'une plateforme centralisée de toutes les publications des enseignants des quatre Universités Nationales du Bénin. Chacune des Universités Nationales du Bénin sera désormais dotée d'un Conseil d'Administration opérationnel; un nouveau mode de désignation des organisations estudiantines les plus représentatives sera également instauré.

Processus d'assainissement dans les établissements privés

Les reformes touchent aussi les établissements privés d'enseignement supérieur. Outre l'organisation des examens nationaux de Licence et de Master, le gouvernement a constaté que les établissements privés offrent des formations relevant du domaine régalien de l'État.

Désormais, toutes les formations relevant de l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) seront supprimées chez les établissements privés d'enseignement supérieur. A la fin de son speech, elle a été saluée par l'assistance, qui a aussi fait des propositions pour une amélioration en tenant compte de toutes les parties concernées.