Un geste inespéré ? Vendredi, le gouvernement a en effet tendu la main aux syndicats lors d'une rencontre entre les principaux représentants des cheminots et Edouard Philippe, le premier ministre. Ce dernier a annoncé que l'Etat proposait de prendre à sa charge la dette de la SNCF, estimée à 35 milliards d'euros. Une avancée dans les négociations qui a semblé plaire à certains syndicats, tandis que d'autres ont décidé de rester ferme sur leurs positions et de poursuivre la grève. La situation n'est donc pas encore réglée.
Emmanuel Macron ferme sur la position du gouvernement
Une grève qui a débuté en avril à la SNCF et qui devrait donc se poursuivre alors que nous abordons bientôt le mois de juin. Les journées de mobilisations « perlées », avec deux jours de grève sur cinq, sont ainsi toujours d'actualité. Pas forcément du goût d'Emmanuel Macron, qui juge que « on est arrivé au bout du processus », notamment concernant les négociations entre le gouvernement et les syndicats. Pour rappel, le texte de la réforme de la SNCF, déjà adopté par l'Assemblée nationale, va arriver au Sénat en début de semaine. Plus que jamais, la balle semble être dans le camp des syndicats concernant une sortie de crise.