Lors de la rentrée gouvernementale à la fin du mois d'août, le Premier ministre Edouard Philippe avait donné le ton en annonçant la suppression de 4500 postes de fonctionnaires en 2019, et plus de 10.000 en 2020 dans un souci d'économies budgétaires. Alors que la gauche a toujours fait de l'Education nationale une priorité, le gouvernement dit "ni de droite ni de gauche" formé par Emmanuel Macron a décidé de rogner dans les effectifs de ce portefeuille ministériel, comme l'a rappelé son représentant, Jean-Michel Blanquer.

Dans une interview publiée ce lundi dans Le Figaro, le ministre de l'Education nationale annonce que 1800 postes seront supprimés dans ses services en 2019, soit 0,2 % du total de ses effectifs.

Il est cependant précisé que "le volume d'enseignement" sera "maintenu" et que "seuls le second degré et l'administratif seront concernés".

Parallèlement, Jean-Michel Blanquer annonce que le budget de l'Education sera en hausse de 1,7% l'an prochain, avec l'objectif "d'augmenter le pouvoir d'achat des professeurs". Un "observatoire du pouvoir d'achat des professeurs" sera créé dans un souci de dialogue avec les enseignants. Un professeur débutant pourrait ainsi, à terme, gagner 1000 euros de plus par an, selon les souhaits du ministre.