Ils sont 380, dont 115 champions du monde, 60 champions d’Europe, 19 champions olympiques (et le nombre augmente). Tous ne veulent qu'une chose : que le président de la République française, Emmanuel Macron, revoit ses positions politiques pour le monde sportif. En effet, le budget 2019 est actuellement débattu à l'Assemblée nationale. Or, le ministère du Sport, dans ce budget 2019 serait visiblement touché par une baisse des dotations de l'Etat, baisse inacceptable pour ces grands noms du sport français.
Emmanuel Macron doit revoir sa position
Dans le monde du sport, la suppression de 1600 cadres techniques et la baisse du budget alloué au ministère des Sports ne passent pas.
De plus, comme le rappellent les auteurs de la lettre, cette diminution des moyens physiques et financier n'est pas normal en vue de la préparation des Jeux olympiques qui se tiendront à Paris en 2024 soit dans 6 ans. "La France accueillera les Jeux olympiques de Paris 2024 avec un objectif de 80 médailles" est-il rappelé dans ladite lettre.
Mais avant 2024, il y a aussi les Jeux olympiques de Tokyo qui se tiendront en 2020 et les JO d'hiver qui se dérouleront deux ans après, en 2022 à Pékin. Pour toutes ces raisons, si la France veut rayonner à travers le monde sportif, il est impératif que le budget alloué soit à la hauteur des espérances des sportifs afin de réaliser leurs meilleures performances.
Ces médailles "ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont totalement liées à la qualité, à l’engagement et la passion des cadres techniques sportifs qui ont œuvré au quotidien pendant nos carrières." rappellent les signataires au Président.
Des grands noms du sport s'engagent
Cette lettre est une réponse au mouvement de fronde qui avait été lancé en septembre 2018 par le comité olympique qui s'élevait déjà contre la baisse des moyens.
La lettre de cadrage d'Edouard Philippe à Laura Flessel lui demandant de supprimer 1 600 postes de cadres techniques avait mis le feu aux poudres. La nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu a cependant affirmé qu'aucun poste ne serait finalement supprimé.
Plusieurs grands noms du sport français ont signé cette lettre comme Teddy Riner, Renault Lavillenie, Kevin Mayer, Nikola Karabatic, Perrine Laffont mais aussi des sportifs moins connus comme certains membres de l’équipe de France junior d'escrime ou encore plusieurs capitaines de l'équipe de France senior de hockey sur glace.