Leur amitié est sûrement l'une des plus surprenante de ces dernières années dans la vie politique française, et pourtant, à croire Philippe de Villiers, elle est encore intacte. Malgré cette relation amicale qui semble animer les deux hommes comme nous avons pu le voir lors du passage du futur président au Puy du Fou ou il y a quelques mois aux Herbiers, Philippe de Villiers dans son entretien à Valeurs Actuelles ne se prive pas de dire sa déception vis-à-vis de l'action présidentielle de ces derniers mois.

Déçu par Emmanuel Macron

Les deux hommes semblent bien s'entendre.

Philippe de Villiers avait même confié qu'il avait souvent au téléphone le président de la République. Ils se sont rencontrés pour la première fois au Puy du Fou peu de temps avant le début de la campagne présidentielle et ce fut l'étincelle. Mais depuis, l'amitié entre Philippe de Villiers et Emmanuel Macron semble avoir du plomb dans l'aile. C'est dans un entretien accordé aux journalistes de Valeurs Actuelles intitulé "Clovis, Macron, la France et moi" que le créateur du parc du Puy du Fou a expliqué être déçu par l'attitude du Président ces derniers mois.

Au premier abord, Philippe de Villiers explique qu'il pensait qu'Emmanuel Macron allait redorer la fonction présidentielle, qu'il allait de nouveau pratiquer "la verticalité régalienne et déposer sur son chemin les petits cailloux symboliques des grandeurs françaises".

Puis plus rien, tout s'est écroulé après Trump sur les champs-Elysée et Poutine au château de Versailles. Pour Philippe de Villiers, le président de la République a perdu sa "sacralité" le soir de la fête de la musique, en installant "sur les marches de l’Elysée des gens qui ont insulté la fonction".

Philippe de Villiers critique la ligne politique présidentielle

Toujours dans ce même entretien, en plus de dénoncer la perte de la sacralité de la fonction présidentielle, perte qui s'est achevée d'après l'ancien homme politique par "le doigt d'honneur aux Antilles", Philippe de Villiers dénonce aussi la ligne politique choisie par le Président.

En dénonçant "la lèpre populiste" dans un de ses discours présidentielle, le Vendéen lui répond "Emmanuel, je porte ma crécelle, je suis lépreux."

Le fondateur et metteur en scène de la Cinéscénie termine par une question ouverte, questionnant sur la signification du terme progressiste aujourd'hui. Est-ce être pour "les enfants sans père", "le glyphosate", ou encore "l'abolition des frontières" ? Cela laisse à réfléchir.