Après le tag "Juden" sur la vitrine du magasin Bagelstein, rappelant les tags de la nuit de cristal sous l'époque du national-socialisme en Allemagne, après la profanation d'une cinquantaine de tombes dans le cimetière juif de Quatzenheim en Alsace, après les violences verbales à l'encontre du philosophe et académicien Alain Finkielkraut, le Premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure a appelé à un sursaut national contre l'antisémitisme. Pour ce faire, une grande marche a été organisée à Paris, mardi 19 février sur la place de la République en plus d'autres rassemblements dans toute la France.

Le député Jean Lassalle était présent pour dire "non" à cet antisémitisme.

Jean Lassalle s'est rendu à la marche contre l'antisémitisme

Le député des Pyrénées-atlantiques s'est rendu place de la République ce mardi 19 février à partir de 19 heures pour participer à la marche contre l'antisémitisme organisée à l'appel d'Olivier Faure et à laquelle 14 partis politiques ont participé. Le mouvement "Résistons" était représenté par son président, Jean Lassalle. Le Béarnais a expliqué sur Facebook le sens de sa participation : "Notre grand pays a plus que jamais besoin d'être rassemblé. Il ne peut plus comme à certaines heures sombres de notre histoire, se laisser emporter par les divisions, les haines que lui imposèrent la toute puissance financière et la misère humaine.

Notre grand peuple n'est pas composé de catégories, de sous-catégories et d'autres catégories encore. Il est un et indivisible."

Un peu plus tard, sur Twitter, le député béarnais a déclaré : "Je marche ce soir afin de participer au rassemblement de notre grand pays. Celui-ci ne peut se retrouver dans l'exclusion ni des uns ni des autres. Oui au retour de la France fraternelle."

"La France, c'est beaucoup plus fort que tout ça"

Celui qui avait revêtu son gilet jaune à l'Assemblée nationale en soutien au mouvement, qui est accusé d’augmenter l'antisémitisme en France, s'est exprimé sur ces actes ignominieux.

Jean Lassalle a confié aux journalistes de Spuntnik France à l'issue de la manifestation : "Le pays a besoin d'être rassemblé. Il y en a marre d'être clivés. Il y en a marre d'être désignés par catégories, les uns contre les autres. Non, la France n'aime pas ça. La France, c'est beaucoup plus fort que tout ça."

En conclusion, le député a affirmé que désormais, les antisémites ne pourront plus gagner car "nous sommes avertis maintenant. Et la jeunesse est avec nous."