C'est la scientifique Jeanine Benyus qui serait à l'origine de l'accélération du « Biomimétisme » avec son ouvrage : Biomimicry : Innovation Inspired by nature qui n'a été traduit qu'en 2011. Cette dernière a prouvé qu’une réconciliation entre développement technologique, économique et écologique était possible. Cependant aujourd’hui on remarque une vraie ruée sur cette discipline. Vers une politisation du Concept de biomimétisme ?
Phénomène « multi » et « inter »
La santé et l'énergie sont devenus des enjeux de la politique. Il remettent en question la compétence de l'Etat de mobiliser les ressources pour les populations.
Ainsi face aux problèmes écologiques et sanitaires auxquels l’homme fait face aujourd’hui, le biomimétisme est vu comme la solution du futur : un moyen de continuer le progrès technique en harmonie avec la nature. La Politisation du biomimétisme serait dûe d’abord au fait qu’il réponde à plusieurs thématiques. En effet, la pluralité de cadre d’action du biomimétisme permet de faire des problèmes actuels, au delà de l'écologie et la santé, d’une pierre d’un coup. Le biomimétisme permet a lui seul, en tant qu’approche, de définir des angles d’avenir pour ceux-là.
Un investissement avantageux
Ensuite, le cout du biomimétisme l’a aidé à se hisser au premier au premier rang. Investir sur les recherches développement couterait moins cher que de compter sur l’énergie telle qu’elle se présente aujourd’hui : défaillante.
Dès lors avec l’inclusion du concept dans le champ international et avec l’efficacité de sa capacité a répondre aux problème, le biomimétisme tend à devenir un impératif dans les politiques publiques. Le biomimétisme est devenu, sinon tend à devenir, un enjeu politique.
Une politisation qui se manifeste lors de la COP 21 (Conférence des parties à Paris).
Un événement où : Universcience, Biomimicry Europa, le Museum national d’histoire naturelle, CEEBIOS (centre de biomimétisme en France) ont collaborés pour la présentation d’une série de films « Nature = futur ! ». A ce projet s’est joint le ministère français de l’écologie. Ce film de 30 recherches et des innovations fondamentales présente une révolution dans plusieurs domaines notamment l’agriculture, l’industrie, l’alimentation, l’habitat, l’urbanisme, mais plus important l’énergie et la santé.
Cette politisation a accéléré le processus de légitimation du biomimétisme et elle est donc vue comme LA solution du futur. Beaucoup aujourd’hui ne peuvent parler de biomimétisme sans parler d’Idriss Aberkane. Cela se comprend. Il est sans doute le « Jeanine Benyus » moderne. Dès lors Aberkane parle d’une institutionnalisation du biomimétisme. Le biomimétisme : une nouvelle science ?
