Lundi matin, le collège Christian Bourquin de Millas a rouvert ses portes. Fermé vendredi dernier suite à la collision entre un bus scolaire et un train régional qui a coûté la vie à six de ses élèves, l'établissement a mis en place une cellule psychologique pour les adolescents qui manifesteraient le besoin d'évoquer le drame afin de mieux l'accepter. Pour le Docteur Taoui, médecin de l'Education Nationale interrogé par 20 Minutes, cela permettra également de "détecter les gens qui sont très fragiles". Au total, ce sont près de 60 personnes - psychologues, infirmières,...

- qui sont mobilisées au collège de Millas depuis l'accident du jeudi 14 Décembre.

Une élève ayant pris part à une séance raconte qu'il lui a été demandé de sélectionner l'image la plus choquante parmi plusieurs clichés pris sur les lieux du drame. "Puis ils ont parlé avec nous, cela nous a apaisés", ajoute-t-elle. Pour une autre adolescente, scolarisée en 6ème et dont une amie a été blessée, l'étape est plus difficile à franchir : "On n'a plus envie de prendre le bus", confie-t-elle. Pour Amelys, élève en 5ème, le retour au collège a été impossible. Sur l'antenne de France Info, elle explique qu'elle sera "incapable de travailler" si elle revient en cours : "Je ne pense qu'à ça, je n'arrive pas à dormir".

L'enquête sur les circonstances de l'accident se poursuit, et la conductrice du bus a été mise en examen pour "homicides et blessures involontaires".