Note des éditeurs : Plusieurs articles de Francis Gruzelle, auteur de cet article, ont été supprimés de la plateforme Blasting News. Les propos, sujets et idées partagés ne respectaient pas la ligne éditoriale de Blasting News.
Chaque année, des essaims d'abeilles sauvages ou domestiques se posent sur un arbre dans le jardin d'un particulier ou squattent un espace entre volet et fenêtre, un abri de jardin, etc. Certaines personnes sont alors tentées de faire intervenir une entreprise de désinsectisation ou les pompiers, avec, à la clé, une facture salée.
Alors que les abeilles disparaissent massivement, que des initiatives sont engagées pour leur survie, avec la république en marche qui veut sauver les abeilles en Ardèche, le syndicat l'Abeille Ardéchoise et Drômoise centralise les demandes des particuliers, "envahis" par des abeilles, via un numéro de téléphone unique, le 04 75 34 38 79. "Nos interventions et la récupération des essaims d'abeilles gênants sont entièrement gratuits " précise le Président du syndicat l'Abeille Ardéchoise et Drômoise. "Dans les minutes qui suivent, nous demandons à un de nos apiculteurs adhérents de se rendre au domicile de la personne signalant un essaim d'abeilles sur sa propriété, sans sa maison ou son jardin".
Il serait intéressant que cette initiative se généralise dans tous les départements français, pour enrayer la disparition massive des abeilles en France. Dans cette région des Cévennes où des médailles sont octroyées aux meilleurs miels des apiculteurs du Sud Est de la France, l'apiculture résiste, et il y quelques années l'Ardèche était le premier département producteur de miel de France.
L'hexagone totalise encore aujourd'hui 72 000 possesseurs de ruches (contre 87 000 il y a dix ans, pour 1 370 000 ruches tandis que le mystère de la disparition des abeilles et des insectes a enfin été élucidé suite aux études et recherches menées par les scientifiques de l'Inra.
Les abeilles doivent être préservées pour sauver la biodiversité
L'essaimage des abeilles en mai et juin est un phénomène naturel. Dans les ruches en exploitation, lorsque l'espace vient à manquer, suite aux nombreuses naissances chaque jour, la vieille reine quitte la ruche avec la moitié des abeilles. Et celles ci vont s'accrocher à un arbre, un piquet de jardin, etc, le temps que des abeilles éclaireuses trouvent un nouveau logis à la colonie. Les abeilles ont quitté leur ruche le jabot gorgé de miel. Ce qui les rend euphoriques. C'est le seul jour de l'année où elles ne piquent pas. Il est néanmoins conseillé de ne pas les déranger avant l'arrivée d'un apiculteur chargé de recueillir cette grape noire, souvent formée de plusieurs dizaines de milliers d'abeilles.