We work, une entreprise américaine ne remboursera désormais plus les repas à base de viande de ses employés ! Forte de plus de 6000 salariés, l'entreprise internationale de co-working est à l'origine d'une initiative inédite, et espère être un exemple pour de nombreuses autres sociétés à l'avenir !

C'est un fait avéré : le végétarisme est un mouvement qui convainc de plus en plus de particuliers. Si certaines sociétés surfent sur cette vague pour servir des intérêts marketing, il est pour autant inédit qu'une société œuvre autant pour cette cause sans servir un quelconque but mercantile.

Les salariés incités à abandonner la consommation de viande

La société We Work, d'envergure internationale, fait désormais de l'alimentation végétarienne son nouveau cheval de bataille. En effet, depuis l'été 2018, la cantine d'entreprise ne propose plus ni viandes ni poissons (qui contrairement à certaines légendes, ne poussent pas dans les arbres, et qui sont donc également à proscrire d'un régime végétarien).

Les plats à base de viandes consommés pendant des repas d'affaires ne seront plus remboursés eux non plus. Seuls les employés soumis à "des impératifs de santé et religieux" pourront, bien sûr, déroger à cette nouvelle règle.

La méthode peut sembler brutale. Elle est pourtant parfaitement assumée par son initiateur, le cofondateur de la société, Miguel McKelvey.

Mais que l'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit pas de voir ici de la sensiblerie au sujet de la cause animale, mais plutôt une prise de conscience environnementale. Comme le dit lui-même M. McKelvey, « Eviter la consommation de viande est l'une des choses les plus importantes qu'un individu puisse faire pour réduire son impact sur l'environnement ».

Une initiative Outre-Atlantique plutôt mal accueillie en France

Le nouveau monde est souvent en avance sur les tendances et prises de conscience, parfois de plusieurs années, sur le vieux continent.

Si la perspective de se passer de son entrecôte ou de son steak frites a été plutôt bien acceptée par les salariés américains, les salariés français y ont plutôt vu un paternalisme hors d'âge et complètement déplacé.

Une rapide enquête de différents médias a mis en évidence une nette hostilité à ce procédé de notre côté de l'Atlantique. Pourtant, de plus en plus de Français se rattachent à cette cause, y compris certaines starlettes, comme Nabilla, qui se revendique végétarienne.

Il est encore trop tôt pour savoir si cette initiative pleine de promesses sera suivie. Les mois à venir seront certainement porteurs d'enseignements desquels ils faudra compter afin d'œuvrer pour l'avenir de notre planète.