Alors que le Paris Saint Germain est en marche sur la Ligue 1 et sur l'Europe avec des temps de passage records (7 victoires en 7 matches dont 6 en Ligue 1 et 1 en Ligue des Champions), l'affaire du penaltygate est venue quelque peu ternir l'image du club de la capitale. Dimanche soir dernier, lors de la rencontre au sommet de la 6ème journée de Ligue 1 entre le PSG et l'Olympique Lyonnais, les deux stars sud-américaines Neymar et Edinson cavani se sont "chamaillées" le ballon sur la plupart des coups de pieds arrêtés devant les caméras. L'uruguayen habituellement désigné pour tirer les penaltys depuis la saison dernière s'est vu remettre en cause par Neymar qui souhaite briller le plus rapidement possible en vue de disputer le Ballon d'Or et doit donc soigner ses statistiques personnelles.

Selon les dires des personnes présentes et les informations qui en sont remontées, le conflit a perduré dans le vestiaire parisien et les deux protagonistes en seraient venus aux mains si le capitaine Thiago Silva n'était pas intervenu de façon énergique.

L'Espagne et le Brésil s'en amusent

Ces images ont fait le tour du monde depuis deux jours. Et l'ancien club de Neymar - le FC Barcelone - s'en donne à coeur joie dans les médias pour donner son avis sur l'affaire du penaltygate par l'intermédiaire de ses supporters, des journalistes et des chroniqueurs TV. Le clash - titre du jour du journal L'Equipe - n'a pas besoin de traverser les frontières puisque certains joueurs de Ligue 1 y ont été de leur petit commentaire, à l'image de l'attaquant niçois Mario Balotelli sur Instagram indiquant à Neymar "qu'il ne devrait même pas demandé à les tirer".

A chacun de juger.

Muricy Ramalho donne son avis

Une fois l'orage médiatique passé, certains spécialistes et proches des joueurs entrent en scène et ne se privent pas de donner leurs avis. C'est le cas de Muricy Ramalho, ancien entraîneur de Neymar à Santos en 2011. Sur les antennes de Sport TV, Muricy Ramalho, personnage éminemment respecté au Brésil, a chargé le coach parisien Unaï Emery en soulignant que rien ne se serait passé si ce dernier avait fait son travail correctement.

Il trouve "inconcevable de ne pas indiquer la hiérarchie des tireurs de coups de pieds arrêtés aux joueurs avant la rencontre".

Muricy Ramalho finira son argumentaire par un uppercut en direction d'Unaï Emery qui - selon lui - ne prend "aucune initiative, qu'il n'a rien à faire au PSG et qu'il devrait retourner à Séville".