Match après match, semaine après semaine, les doutes quant à un éventuel podium de l'Olympique de Marseille se dissipent. Après son éclatante victoire au stade Orange Vélodrome vendredi soir face au FC Metz (6-3), l'OM est seul deuxième de Ligue 1, avec 51 points (8 de retard sur le PSG). Les Marseillais s'en frottent les mains, puisque Lyon et Monaco s'affronteront dimanche à Louis II, dans un match qui quoi qu'il arrive, permettra aux Olympiens de conforter leur place sur le podium. Un moment après le coup de sifflet final, Rudi Garcia s'est exprimé en zone mixte, et il était forcément heureux.

L'OM a fait jeu, set et match

En ce week-end de Coupe Davis, l'OM s'était décidé à offrir au public et aux téléspectateurs un score de tennis. Un cadeau de la Saint-Valentin avant l'heure pour tous les amoureux du club. 6-3, rien que ça. Et dire que les Marseillais menaient 6-1 à l'entrée du dernier quart d'heure, avant que le 11 ne se relâche et encaisse deux buts, qui ont permis aux Messins d'éviter le ridicule.

"On est heureux d'avoir gagné, c'était un match piège" a reconnu Rudi Garcia. Si l'adversaire n'était pas des plus impressionnants sur le papier, l'ancien technicien de la Roma a dit juste. Le FC Metz restait sur un bilan très encourageant de 4 victoires, 1 nul et 1 défaite sur les six dernières rencontres de Ligue 1.

De quoi donner matière à se méfier... Mais dès le début de la rencontre, l'OM a étouffé de pauvres joueurs lorrains qui, techniquement, se savaient à des années lumières d'une équipe marseillaise irrésistible.

Une "équipe" dont le mot a d'ailleurs pris tout son sens hier soir, comme l'a souligné Rudi Garcia : "Tout le monde a participé à cette belle fête." Outre les buteurs olympiens (Florian Thauvin x3, Morgan Sanson, Valère Germain et le pas très expressif Kostas Mitroglou), Dimitri Payet s'est offert trois passes décisives rassurantes, sans être encore vraiment à 100%.

Le seul point noir de la soirée aura été cette fin de rencontre assez calamiteuse de l'OM, qui s'est littéralement arrêté de jouer après son sixième but : "On aurait bien été inspiré de ne pas se relâcher à la fin et de finir avec plus de buts d'écart", avoue l'entraîneur marseillais, qui a tout de même, et à juste titre, tempéré ses propos : "Si on gagne tous les matchs 6-3 jusqu'à la fin de saison, on sera très très bien".

L'OM entame donc idéalement un mois de février qui s'annonce terrible, avec en ligne de mire, le Parc des Princes le 25 février...