Ce lundi 06 Août, l'heure est grave pour le Rassemblement National de Marine Le Pen, jugé en Cour d'appel. Si son recours pour faire annuler la sanction de 2 millions d'Euros énoncée le 28 Juin dernier dans l'affaire des assistants parlementaires de ses députés européens n'aboutit pas, le parti pourrait subir un dépôt de bilan.
Invité dans la matinée au micro de RTL, Florian Philippot, ancien membre du mouvement d'extrême-droite, a réagi à cette situation encore inédite en France. Si il ne souhaite pas qu'un parti politique "disparaisse pour des raisons d'argent" au nom du pluralisme démocratique, il s'étonne que certains passe-droits, pour certains coûteux, soient encore monnaie courante au sen des instances du Rassemblement National.
Celui qui a longtemps été le bras droit de Marine Le Pen avant de créer son propre mouvement - Les Patriotes - indique que la gestion financière de l'ex FN est critiquable : "J'avais appris que Marine Le Pen se servait un salaire en plus de son indemnité parlementaire (... ) Je ne suis pas sûr qu'elle y ait renoncé". Et d'ajouter que certains postes de dépense de ce genre particulier pourraient être évités dans un souci de redressement des finances du parti.