Cela fait maintenant quasiment une semaine que les gilets jaunes manifestent, bloquent et essayent de se faire entendre en France. Alors que la manifestation ne devait se dérouler que le 17 novembre, plusieurs gilets jaunes ont fait perdurer le mouvement durant toute la semaine. Nombreux sont ceux qui ont appelé à un "Acte 2" à Paris samedi 24 novembre avec pour but de faire une démonstration de force.

Gilets jaunes : une manifestation au Champ de Mars

Le mouvement des gilets jaunes est caractérisé par le fait qu'aucun leader ne semble se décider.

Jacline Mouraud, cette Morbihannaise dont la vidéo avait été largement relayée sur les réseaux sociaux, dans une nouvelle vidéo semble avoir essayé de centraliser le mouvement. Elle souhaitait en effet avoir un contact par département pour fédérer le mouvement. Cela semble peine perdue au vu des nombreux commentaires négatifs qu'elle a reçus en réponse. En effet, cette porte-parole malgré elle divise le mouvement.

Même son de cloche du côté de Facebook où c'est Eric Drouet, le créateur du site recensant les points de blocage qui a créé l’événement appelant à manifester à Paris. Pour autant, le principal intéressé ne semble pas assumer totalement sa responsabilité. La manifestation qui aurait initialement dû se dérouler place de la Concorde comme le souhaitaient les organisateurs a été interdite pour des raisons de sécurité.

La Préfecture de Paris leur a en revanche donné l'autorisation de manifester sur le Champ de Mars.

Gilets Jaunes : vers un essoufflement du mouvement ?

Malgré toute la mobilisation, la manifestation du 24 novembre risque d'être le dernier sursaut du mouvement. Après une semaine passée sur le terrain, le nombre de points de blocage va décroissant.

Nombreux sont les gilets jaunes sur Facebook qui s'inquiètent de ce phénomène.

Sur l’événement Facebook de la manifestation, 35 000 personnes ont déclaré qu'elles participeraient. Mais en réalité, combien feront le déplacement ? Beaucoup expriment leurs difficultés à se rendre sur Paris à cause du coût des billets de train ou bien...

de l'essence. Pour d'autres, la solution se trouve dans le fait de manifester devant les préfectures des départements à défaut de pouvoir se rendre dans la capitale. Une dernière manifestation avant le retour au calme ? Au vu des événements et de l'essoufflement du mouvement sur le terrain, cela n'est pas improbable.