Ce choix est totalement désapprouvé par l'opposition. En effet, le président de la République s'était engagé en novembre à tout mettre en œuvre pour que le glyphosate soit interdit en France. Cette interdiction est due à des études menées en laboratoire qui ont permis de démontrer que le produit est cancérigène pour l'homme. Malgré ce refus d'accepter l'interdiction du produit, le porte-parole de LREM Benjamin Griveaux à tout de même voulu rassurer et à rappeler que le projet est devenu un véritable engagement.
Les lobbies agroalimentaires
Le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot s'est dit « déçu » de ce retournement de situation et n'espère que « cet objectif ne sera pas remis en cause ».La position prise par le gouvernement ne plaît pas aux écologistes qui ne décolèrent pas.
Sur France Inter, l'eurodéputé Yannick Jadot assure que rien ne sera fait et que le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travers, n'est qu'un représentant des lobbies agroalimentaires. L'eurodéputé réagit aux informations révélant que les producteurs de pesticide notamment l'Union des industries de la protection des plantes ont été mis au courant d'un amendement anti-glyphosate avant les députés.
Des solutions peux efficaces
De nombreuses mesures ont été mis en place pour réduire l'utilisation des pesticides : interdiction de remise, de rabais et de ristourne. Les publicités sont quant à elles encadrées. Les promotions dans les grandes surfaces sont encadrées, relèvement du seuil de revente à perte, les produits sont étiquetés et le bio doit être imposé dans la restauration.
Des solutions pour les abattoirs sont aussi trouvées: il faut éviter de mettre les lapins et les poules en cage. Mais selon certaines associations comme l'ONG CCFD-Terre solidaire ou l'ONG Foodwatch France, ces solutions ne sont que des trompes l’œil qui permettent aux lobbies de limiter les amendements qui pourraient leur nuire.
Le résultat des pesticides
L'ONG Générations futures s'est donnée comme objectif de mettre sous le feu des projecteurs les effets des pesticides sur la population française. Le résultat est sans appel : pratiquement toutes les populations proches de zone de culture intensive sont touchées. Les problèmes recensés ne sont presque que d'ordre médical, des riverains se plaignent de problème de thyroide, de problème respiratoire et d'extinction de voix. Des exploitants font état de maladie de parkinson, de cancer des poumons ou de lymphome.