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L'alternance entre journées chaudes et journées humides, générées par les fortes précipitations, a favorisé le surdéveloppement du moustique tigre, qui utilise les moindres flaques d'eau pour pondre et proliférer. D'où une lutte générale, en utilisant des moyens aériens, dans les principales communes du "Sud-Est" comme le relatent les journalistes de "La Dépêche du Midi".

Car le moustique tigre semble résister désormais aux insecticides et pesticides. A la différence des abeilles, qui disparaissent massivement, suite aux pesticides et insecticides, et qui nécessitent l'engagement d'initiatives pour leur survie, avec la République en Marche qui veut sauver les abeilles en Ardèche, avec le syndicat apicole l'Abeille Ardéchoise et Drômoise. Les apiculteurs de cette région ont même mis en place, notamment en Ardèche et en Drôme un téléphone qui centralise la récupération des essaims d'abeilles.

Comment sauver sa peau ?

Et même si personne ne favorise la survie des moustiques tigre dans le Sud-Est de la France, les bestioles prolifèrent à un rythme d'enfer. Les scientifiques ont recensé vingt millions de moustiques à l'hectare dans certaines zones humides de l'Hérault ou du Gard.

De quoi filer le bourdon aux hôteliers, restaurateurs et acteurs du tourisme. Car les vacanciers détestent cet insecte, qui pompe le sang sur les bras ou dans le coup, et qui peut transmettre des maladies virales, telles que la Dengue ou le Chikungunya, et dans les cas les plus graves, le virus Zika.

Comme le frelon asiatique, qui occasionne d'énormes dégâts à l'apiculture française, le moustique tigre est arrivé du Sud Est Asiatique.

Transitant par l'Italie, il a colonisé, ces dix dernières années, de nombreux départements français. Pas ceux du Nord. Mais ceux du Sud, les plus touristiques, transformant certaines zones en enfer.

De Montpellier à Montauban, les coûteux épandages aériens d'insecticides ne suffisent plus. Comme si la bestiole disposait de "masques à gaz"...

A moins qu'elle ne soit devenue résistante à tous ces produits. Les responsables des directions des services vétérinaires des départements concernés veulent associer les particuliers à la lutte. Ils demandent aux habitants de "supprimer tous les points d'eau stagnante, les coupelles des plantes et pots de fleurs, de verser du sable dans les flaques d'eau, pour faire disparaître les sites de ponte où se développent les larves du moustique tigre...".

Il reste néanmoins les intrusions diurnes ou nocturnes du moustique tigre dans les maisons, les appartements ou les chambre d'hôtels. L'achat et la pose de moustiquaires au niveau des lits semble adaptée pour prévenir les attaques de ce prédateur, et éviter les multiples piqûres pendant le sommeil. En somme le vieil adage : "mieux vaut prévenir que guérir".