Le scandale Facebook lié à l'utilisation des données lui a donné un coup de pub magistrale. Le règlement général sur la protection des données (RGPD) entre en effet aujourd'hui en vigueur et prends tout son sens au vu des différents scandales : le patron de Facebook est accusé d'avoir utilisé les données de ses utilisateurs à des fins qui n'étaient pas prévues par le règlement intérieur de Facebook, chose qu'il sera probablement plus difficile de faire dans les prochaines années suite à cette nouvelle réglementation. Retour sur les choses qu'il faut savoir à propos de cette dernière.
RGPD : quelles sont les nouvelles dispositions ?
Premier effet de cette nouvelle réglementation, l'arrivé en masse dans notre boite mail de mails venant des géants du Web tels que Twitter ou encore Facebook. Cette nouvelle réglementation les oblige en effet à revoir leurs règlements et par conséquent à demander à leurs utilisateurs leurs consentements. Mais bien évidemment, de nombreuses entreprises s'y sont pris au dernier moment faisant saturer notre boîte mail.
Le but de cette nouvelle réglementation est de protéger au mieux les données personnelles des utilisateurs. Cette disposition vient de l'Union européenne qui a décidé il y a maintenant deux ans de lutter contre l'utilisation frauduleuse de ces données par les entreprises numériques.
Elle espère que cette réglementation aura une portée mondiale et sera reprise par d'autres pays. Facebook a en tout cas annoncé qu'il voulait l'appliquer à toute la planète.
RGPD : des sanctions beaucoup plus sévères pour les fraudeurs
C'est la principale mesure qui risque de faire grincer des dents les géants du web et pour cause, les sanctions attribuées aux sites frauduleux ont été considérablement augmentée.
Ces sanctions peuvent désormais s'élever à plus de 4% du chiffre d'affaires mondiale de l'entreprise ce qui représente parfois plusieurs centaines de millions d'euros.
Cette réglementation donne différents droits à l'utilisateur comme le droit à l'oubli, le droit de savoir à quoi vont servir ses données personnelles, le droit de pouvoir transférer ses données chez un autre opérateur, le droit d'intervenir dans un système automatisé (c'est-à-dire demander une intervention humaine dans des algorithmes) ou encore bien évidemment le droit de faire un recours en cas de non-respect de ces droits. Le RGPD et ses 88 pages est donc un véritable arsenal juridique contre les entreprises numériques.