La CIM-11 entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Toute personne peut avoir un stress quelconque. L'état symptomatique émerge quant à lui lorsque le stress n'a pas pu être géré avec logique. Le travail peut y être impliqué.
Un premier pas
La nouvelle classification publiée anticipe sur la décision. Le burn-out sera en 2022 un syndrome d'épuisement professionnel, disent les journaux. Il est classé ainsi depuis 2018 par les médias. Cela n'avait rien d'officiel. Néanmoins la récurrence d'un lieu épidémique était là. Les analystes professionnels de l'OMS ont donc fait une étude plus avancée.
Il est impossible de parler de diagnostic. Ce terme est lié uniquement aux maladies déjà reconnues.
Sur ce premier avis, l'OMS a dû consulter et aviser l’ensemble de ses pays membres. Le questionnaire Maslach Burnout Inventory [MBI] permet déjà de classer le burn-out. Quelle que soit l'entreprise, le salarié est confronté à une demande d'un N+1 ou d'un N+2, de bureaux d'intervenants et parfois de clients. Ainsi ces configurations multiples font partie du travail. En France, en Belgique, en Angleterre ou aux Etats Unis, cet épuisement fait débat. Le burn-out affecte-t-il un statut ? Quels types de travail sont concernés ? Quel sont aussi les conditions concrètes et scientifiques pour le reconnaître comme maladie ?
Un mauvais rebond des médias
Les médias ont monté un cliché en boucle "c'est un syndrome d'épuisement professionnel". Il n'en est rien. Ainsi les informations sont-elles erronées ou anticipent-elles sur un constat épidémique statistiquement présent et constaté ? Tout va trop vite avec Internet. Toute nouveauté ou événement sanitaire est complexe.
La santé engage sans cesse également la recherche et des réflexions statistiques sur l'évolution comportementale, professionnelle et sanitaire des individus.
Il y a des études sur l'alimentation pour éviter le surpoids voire l'obésité. Qui n'a jamais entendu depuis à la télévision "Manger 5 fruits et légumes par jour". Les médias peuvent ainsi lancer un questionnement.
Que sont les citoyens dans la société française ? Ils sont des actifs œuvrant à la prospérité de leur pays. De plus, des questionnements semblent en latence sur ce syndrome. Est-ce le temps de travail qui joue ? Est-ce l'âge de la personne ? Est-ce une combinaison de faits ayant lieu au travail ? Est-ce une forme de déprime ?
Depuis début 2018, il n'y a eu aucune reconnaissance de ce syndrome comme maladie en France. Cela a été proposé, mais refusé par le gouvernement. Ce dernier avis de l'OMS réoriente partiellement cette conclusion. Toute décision politique engage également des frais à prévoir pour l'Etat et des répercussions sur d'autres organismes comme la sécurité sociale. C'est en effet le cas sur ce syndrome.