Alors que l’Iran fait l'actualité quotidienne et que les tensions augmentent dans le golfe Persique, la résistance iranienne renforce son mouvement démocratique contre le régime. Depuis plus de 40 ans, les Moudjahidines du Peuple (OMPI) continuent leur combat contre le régime des mollahs. Basés à Achraf 3 en Albanie, le désormais nouveau siège de l'OMPI. La résistance démocratique iranienne se présente, aujourd’hui, comme le fer de lance du mouvement de contestation qui enflamme l’Iran depuis fin décembre 2017. A tel point qu’Hassan Rohani, l’actuel président iranien, a demandé à Emmanuel Macron le 2 janvier 2018, de prendre des mesures à leur encontre.

Dernièrement Le 5 août, le porte-parole du cabinet du président iranien, Ali Rabiee, a tenu une réunion d'information avec les journalistes et a explicitement évoqué le conflit de longue date entre le régime des mollahs et son ennemi de toujours, l'OMPI. Ce type de confession est en totale rupture avec l'habituelle politique du régime consistant à nier son existence afin de minimiser la menace que représente l'OMPI pour le régime théocratique.

Dans les médias officiels, de hauts responsables iraniens ont récemment fait des remarques sur l'Organisation iranienne des Moudjahidine du peuple mais aussi sur son impact sur la société et son rôle dans l'élaboration des manifestations contre le régime.

Cela montre bien l’inquiétude générale à l’égard La résistance démocratique et l’engouement de la jeunesse iranienne aux idées de la résistance.

L'impact du mouvement

Pendant des années, la politique des mollahs a été de garder le silence sur l'OMPI et son influence, à la fois national et mondial. Ces dernières déclarations reflètent un changement de stratégie du régime.

Il faut dire que le soutien populaire et la sensibilisation du public aux activités de la résistance ont laissé celui-ci incapable de poursuivre sa pratique du déni.

Il faut aussi préciser que depuis quelques années l’impact sur la société de la résistance et son rôle dans l'élaboration des politiques internationales ont été majeur.

Cet été encore la résistance a été très active en interne mais aussi à l’étranger. Pour la première fois, l’opposition iranienne a organisé une vague de manifestations importantes dans les principales capitales européennes et américaines. Les opposants au régime ont rappelé aux dirigeants occidentaux que l’Iran a été pris en flagrant délit de planification d’attaque terroriste par deux fois au cours de l'année dernière; soulignant qu’à Paris et en Albanie des diplomates iraniens figurent sur la liste des arrestations.

« Les opérations terroristes en Europe, les attentats à la bombe en Albanie et en France, les arrestations de mercenaires du régime iranien et de son diplomate terroriste et l'expulsion de quatre autres diplomates terroristes du régime au cours de l'année écoulée ont toutes confirmés les mises en garde répétées de la résistance iranienne.

A savoir que les ambassades du régime iranien en Europe sont des centres de planification et d'exécution des complots criminels du régime », a déclaré Mme Radjavi, la présidente de l'opposition iranienne qui dirige ce mouvement.

"Reconstruire un nouvel Iran"

Le CNRI, la coalition des forces démocratiques d'opposition iranienne en a aussi profité pour mettre en avant ses principes fondamentaux comme : la souveraineté populaire dans une république laïque et pluraliste, l'égalité entre les hommes et les femmes, l'arrêt du gaspillage des richesses naturelles dans les guerres fomentées par le régime et ses jeux d'influence pour promouvoir son idéologie extrémiste.

Maryam Radjavi a indiqué “Nous allons reprendre l'Iran et reconstruire un nouvel Iran".

Elle a également souligné les efforts énormes et le travail acharné mené par les groupes de résistance pour se libérer de l'emprise des mollahs. Le renversement du régime est possible et à portée de main.

Alors que les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran s'intensifient, l’Iran a déclaré que, même s’il ne voulait pas de conflit, il était prêt pour la guerre. Comme l’a indiqué président Macron lors du sommet G7, la politique de pression avec son lot de sanctions, la méthode choisie par le gouvernement Trump commence à porter ses fruits. Le Conseil national de la Résistance iranienne, lui est bien déterminé à s'installer comme nouveau gouvernement iranien.