Les premiers résultats d'admission dans l'enseignement supérieur sont tombés ce matin par l'intermédiaire de la plateforme Parcoursup. Si certains élèves sont admis dans les universités qu'ils souhaitaient, ils étaient nombreux ce matin à n'avoir eu que des réponses négatives de la part des universités qu'ils avaient demandé. Ces refus mettent en suspens leurs désirs de continuer dans l'enseignement supérieur et leur projet professionnel.
Parcoursup : le défi post-APB quasiment relevé
Cette plateforme est une première. Elle vient remplacer la plateforme Admission Post Bac (APB) qui avait été mis en cause suite au fiasco de l'été dernier.
En effet, à cause de celle-ci, plusieurs milliers d'étudiants s'étaient retrouvés sans aucune admission à la rentrée 2017. Le gouvernement et particulièrement le ministère de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur avaient donc décidé de plancher sur le sujet au plus vite pour éviter un nouveau problème. C'est chose quasiment réussie au vu des premiers résultats même s'il reste beaucoup à faire.
Au vu des premiers chiffres, sur 810 000 élèves inscrits sur Parcoursup, environ 29 000 n'ont reçu que des "non" sur la plateforme et 46% des 810 000 élèves sont en attente. Depuis 18 heures hier soir, les premiers étudiants ont reçu leur réponse. Pour la majorité, leur dossier a reçu plusieurs réponses positives, mais pour d'autres particulièrement ceux qui ont choisit des filières sélectives, toutes leurs demandes ont été refusées.
Leur cas n'est cependant pas perdu puisque ils pourront saisir leur rectorat.
Parcoursup : une plateforme qui pose questions
La plateforme Parcoursup devait répondre aux problèmes d'APB. Cette dernière était critiquée pour son flou artistique concernant le code source qui attribuait les postes aux futurs étudiants quasiment au hasard, certaines universités procédant par tirage au sort.
Parcoursup était là pour changer la donne et en tout premier lieu, elle a permis aux élèves d'allonger leur liste de vœux et donc augmenter leurs chances d'être acceptés quelque part.
Les élèves de terminal et ceux en réorientation ont donc fait en moyenne 7 vœux et chaque dossier a été examiné par les universités choisies.
Ce matin sur RTL, le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer a affirmé que : "Plus de 50 % des élèves auront une réponse positive". Sur Twitter, nombreux sont les jeunes qui ont pris leurs multiples refus avec philosophie affirmant pour certains que Parcoursup, "c'est pire que Koh-Lanta".
C'est pas une fac c'est Koh-Lanta le truc #Parcoursup pic.twitter.com/fyMN2T9zIx
— Paulo (@Paul_Adma) 22 mai 2018