Alors qu'il y a quelques semaines, ses proches confiaient au journal Le Parisien qu'Emmanuel Macron, après un an et demi de présidence "avait pris cher" et qu'il dormait très peu, le président continue malgré tout sa tournée européenne. Après être allé en Arménie pour le sommet de la Francophonie et pour rendre hommage à Charles Aznavour, le président de la République française s'est rendu vendredi 26 octobre en Slovaquie avant de s'envoler dans la nuit vers la République tchèque. A quelques mois des élections européennes, Emmanuel Macron recherche des soutiens et veut briser le bloc populiste qui monte au sein de l'Union européenne.
Emmanuel Macron en Slovaquie : l'Europe au cœur du voyage officiel
C'est son homologue slovaque, le président Andrej Kiska, qui a accueilli en personne le président de la République française. Le thème de l'Union européenne et celui des élections qui se dérouleront dans sept mois maintenant ont nécessairement été au cœur des discussions entre les deux hommes. En effet, la Slovaquie, comme de nombreux pays de l'Europe de l'Est tels que la Pologne, la Hongrie ou encore la République tchèque, s'oppose à l'Union européenne sur la question des quotas de migrants, refusant de se le voir imposer par une organisation supranationale.
La question de l'Union européenne est aussi revenue lors du déjeuner de travail que le président français a eu, cette fois-ci, avec le Premier ministre slovaque, Peter Pellegrini.
Enfin, troisième étape du voyage présidentiel en Slovaquie, une consultation citoyenne qui s'est déroulée dans l'après-midi ayant pour but de donner la parole aux représentants des 27 pays de l'Union européenne afin qu'ils puissent échanger et débattre sur leur vision de l'UE.
Une recherche d'alliés primordiale pour Emmanuel Macron
Cette visite officielle, et celle de samedi qui se déroulera en République tchèque, sont primordiales pour Emmanuel Macron. Le président cherche des alliés solides et, comme il l'a rappelé aux journaux d'Europe centrale, il est nécessaire que les pays européens soient tous d'accord sur un socle commun d'idée et de vision de l'Union européenne.
Dans cette même interview, le président français a eu des mots moins durs à l'égard de Viktor Orban, l'actuel Premier ministre de Hongrie qui s'oppose fermement aux quotas de migrants alors que cela fait des mois qu'Emmanuel Macron oppose dans ses discours les populistes aux progressistes. Emmanuel Macron semble donc vouloir dépasser les clivages et unifier les pays membres de l'Union européenne avant les élections.